La preuve que Cheikh Yérim Seck a été bel et bien torturé au Camp pénal



Le journaliste Cheikh Yérim Seck a bel et bien été torturé en prison par les gardes pénitentiaires. Il suffit de le voir pour s’en rendre compte. Les sévices sont visibles. «Ceux qui l’ont rencontré ont été ahuris de constater qu’il avait perdu une partie de ses dents», ont témoigné nos confrères de Libération qui commentent que «c’est un spectacle indigne dans un pays où à longueur de journée on nous dit que les détenus sont bien traités».
 
Le ministre de la Justice qui est un fervent militant des droits de l’homme ne devrait peut-être pas laissé cet acte de torture. Une enquête devrait être ouverte pour élucider ce cas flagrant de torture, contre un détenu, un journaliste de surcroit.
 
Le Directeur de publication du site d’information Dakaractu a été transféré dans la soirée du 27 mars dernier suite à une agression par les mâtons. Pour rappel, Cheikh Yérim Seck avait fait état d’une agression physique par deux gardes pénitentiaires. Il avait estimé: “le nouveau régisseur de la prison du Camp pénal de Liberté 6, Diadji Ndiaye cherche à tout prix à me nuire. Sa volonté de me muter vers une chambre surpeuplée m’expose à un grave danger. Je suis malade, très malade. Le 2 janvier 2013, j’ai été agressé par 2 gardes pénitentiaires qui m’ont défoncé 2 dents de la gencive supérieure».

Jean Louis DJIBA

Jeudi 24 Octobre 2013 12:44


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