Un vent d'optimisme et de coopération a soufflé sur Dakar, ce mardi à l'occasion du lancement officiel de l'Africa-Europe Youth Academy (AEYA). Ce programme ambitieux, piloté par l'Union européenne (UE), Expertise France et l'Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), est présenté comme un nouvel accélérateur de leadership destiné à la jeunesse d'Afrique subsaharienne.
S'inscrivant dans le cadre du plan d'action pour la jeunesse dans l'action extérieure de l'UE et de l'initiative « Mobilités des jeunes pour l'Afrique » du programme d'investissement « Global Gateway » Afrique-Europe, l'AEYA vise à transformer la donne en misant sur le potentiel des jeunes. La cérémonie de lancement a été marquée par l'intervention enthousiaste de Mme Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse et du Sport du Sénégal. Elle a souligné que l'objectif principal de l'AEYA est de « développer le leadership de la jeunesse » en renforçant son civisme, sa citoyenneté et, surtout, son autonomie économique.
Pour la ministre, la jeunesse, qui représente 75% de la population sénégalaise entre 0 et 35 ans, n'est pas un fardeau, mais « une force de frappe, cette jeunesse est une opportunité ». Elle a insisté sur la nécessité de préparer, de former et de « capaciter » cette jeunesse pour qu'elle puisse « prendre en main les destinées de nos différentes communautés et de nos différentes nations » et relever les défis du développement durable. Mme GAYE a chaleureusement remercié les partenaires européens pour leur engagement.
L'Engagement de l'équipe Europe : mobiliser, connecter et autonomiser
Les partenaires européens ont réaffirmé leur détermination à soutenir une jeunesse africaine proactive. Christine FAGES, Ambassadrice de France au Sénégal, a déclaré que l'AEYA est une preuve de l'engagement « durable en faveur de l'émergence d'une jeunesse africaine proactive et de ses liens avec la jeunesse européenne». La France, via Expertise France, joue un « rôle moteur » dans la mise en œuvre du programme, contribuant à hauteur de 9 millions d'euros sur les 15 millions d'euros totaux.
De son côté, Caterina BERTOLINI, Ambassadrice d'Italie au Sénégal, s'est dite « très heureuse » de l'initiative, qu'elle considère comme un « véritable moteur de changement en Afrique ». Elle a rappelé que l'Italie, par le biais de l'AICS, investit dans ce projet qui s'inscrit dans l'esprit du Plan d'action sur l'Éducation à la Citoyenneté Mondiale. « L'Europe est à la frontière de l'Afrique. Et ce qui se passe sur ce continent a des répercussions immédiates dans notre pays, nos pays, et dans toute l'Europe. Le destin de nos peuples est lié», a-t-elle conclu, soulignant la nécessité de donner « la voix et les moyens pour s'exprimer » aux jeunes.
Amaury HOSTE, Chef d'équipe Gouvernance et Stabilité à la Délégation de l'Union Européenne au Sénégal, a précisé la stratégie de l'UE, résumée en trois mots : « mobiliser, connecter et autonomiser la jeunesse ». Il a mis l'accent sur l'importance de l'éducation, de la formation professionnelle et de l'emploi comme étant au « cœur du processus d'autonomisation ».
Une approche intégrale pour Former des « multiplicateurs d'impact »
Le programme couvrira 20 pays et ciblera les jeunes de 18 à 30 ans, avec une attention particulière pour ceux en situation de vulnérabilité. Séverine PETERS-DESTERACT, Directrice Économie Durable et Inclusive chez Expertise France, a expliqué que l'AEYA adoptera une « approche intégrale qui dépasse les modèles traditionnels » afin de former des leaders capables d'agir en tant que « multiplicateurs d'impact en faveur du développement durable ».
Giovanni GRANDI, Directeur du bureau régional d'AICS à Dakar, a ajouté que l'initiative, également appelée Academy Initiative Africa (AIA) dans sa composante mise en œuvre par l’AICS, visera à renforcer les compétences en leadership dans plusieurs pays, tels que le Niger, le Burkina Faso et l'Éthiopie. Des formations en présentiel et des hackathons seront organisés en collaboration avec des universités locales et italiennes, témoignant d'une coopération concrète et tournée vers l'avenir.
Le lancement de l'AEYA marque ainsi une étape significative dans le partenariat Afrique-Europe, plaçant résolument la jeunesse au centre de la construction d'un avenir plus juste, dynamique et prospère pour les deux continents.
S'inscrivant dans le cadre du plan d'action pour la jeunesse dans l'action extérieure de l'UE et de l'initiative « Mobilités des jeunes pour l'Afrique » du programme d'investissement « Global Gateway » Afrique-Europe, l'AEYA vise à transformer la donne en misant sur le potentiel des jeunes. La cérémonie de lancement a été marquée par l'intervention enthousiaste de Mme Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse et du Sport du Sénégal. Elle a souligné que l'objectif principal de l'AEYA est de « développer le leadership de la jeunesse » en renforçant son civisme, sa citoyenneté et, surtout, son autonomie économique.
Pour la ministre, la jeunesse, qui représente 75% de la population sénégalaise entre 0 et 35 ans, n'est pas un fardeau, mais « une force de frappe, cette jeunesse est une opportunité ». Elle a insisté sur la nécessité de préparer, de former et de « capaciter » cette jeunesse pour qu'elle puisse « prendre en main les destinées de nos différentes communautés et de nos différentes nations » et relever les défis du développement durable. Mme GAYE a chaleureusement remercié les partenaires européens pour leur engagement.
L'Engagement de l'équipe Europe : mobiliser, connecter et autonomiser
Les partenaires européens ont réaffirmé leur détermination à soutenir une jeunesse africaine proactive. Christine FAGES, Ambassadrice de France au Sénégal, a déclaré que l'AEYA est une preuve de l'engagement « durable en faveur de l'émergence d'une jeunesse africaine proactive et de ses liens avec la jeunesse européenne». La France, via Expertise France, joue un « rôle moteur » dans la mise en œuvre du programme, contribuant à hauteur de 9 millions d'euros sur les 15 millions d'euros totaux.
De son côté, Caterina BERTOLINI, Ambassadrice d'Italie au Sénégal, s'est dite « très heureuse » de l'initiative, qu'elle considère comme un « véritable moteur de changement en Afrique ». Elle a rappelé que l'Italie, par le biais de l'AICS, investit dans ce projet qui s'inscrit dans l'esprit du Plan d'action sur l'Éducation à la Citoyenneté Mondiale. « L'Europe est à la frontière de l'Afrique. Et ce qui se passe sur ce continent a des répercussions immédiates dans notre pays, nos pays, et dans toute l'Europe. Le destin de nos peuples est lié», a-t-elle conclu, soulignant la nécessité de donner « la voix et les moyens pour s'exprimer » aux jeunes.
Amaury HOSTE, Chef d'équipe Gouvernance et Stabilité à la Délégation de l'Union Européenne au Sénégal, a précisé la stratégie de l'UE, résumée en trois mots : « mobiliser, connecter et autonomiser la jeunesse ». Il a mis l'accent sur l'importance de l'éducation, de la formation professionnelle et de l'emploi comme étant au « cœur du processus d'autonomisation ».
Une approche intégrale pour Former des « multiplicateurs d'impact »
Le programme couvrira 20 pays et ciblera les jeunes de 18 à 30 ans, avec une attention particulière pour ceux en situation de vulnérabilité. Séverine PETERS-DESTERACT, Directrice Économie Durable et Inclusive chez Expertise France, a expliqué que l'AEYA adoptera une « approche intégrale qui dépasse les modèles traditionnels » afin de former des leaders capables d'agir en tant que « multiplicateurs d'impact en faveur du développement durable ».
Giovanni GRANDI, Directeur du bureau régional d'AICS à Dakar, a ajouté que l'initiative, également appelée Academy Initiative Africa (AIA) dans sa composante mise en œuvre par l’AICS, visera à renforcer les compétences en leadership dans plusieurs pays, tels que le Niger, le Burkina Faso et l'Éthiopie. Des formations en présentiel et des hackathons seront organisés en collaboration avec des universités locales et italiennes, témoignant d'une coopération concrète et tournée vers l'avenir.
Le lancement de l'AEYA marque ainsi une étape significative dans le partenariat Afrique-Europe, plaçant résolument la jeunesse au centre de la construction d'un avenir plus juste, dynamique et prospère pour les deux continents.