Lancement des festivités du cinquantenaire : tentative éhontée de récupération partisane selon le PS

Le lancement des festivités marquant le cinquantième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale a été marqué par l’absence de l’opposition.
Pour le parti socialiste, ce moment, qui aurait dû être une célébration de la mémoire des pères fondateurs et une fête de la Nation toute entière, a fait l’objet d’une tentative éhontée de récupération partisane pour célébrer «les rêves mégalomaniaques et dynastiques d’un homme aux abois, au moyen d’une propagande digne des régimes totalitaires les plus répugnants.



Le parti socialiste revient sur cela et sur l’homme qu’est le président de la République qui a été l’élément de discorde avec l’effarante irresponsabilité des offenses faites aux imams et à la communauté chrétienne.
En effet, le parti socialiste (Ps) avait expliqué son absence à la manifestation par le fait qu’elle n’avait pas reçu d’invitation en bonne et dû forme. Pour les socialistes, «ce moment, qui aurait dû être une célébration de la mémoire des pères fondateurs et une fête de la Nation toute entière, a fait l’objet d’une tentative éhontée de récupération partisane pour célébrer «les rêves mégalomaniaques et dynastiques d’un homme aux abois, au moyen d’une propagande digne des régimes totalitaires les plus répugnants».
Le parti socialiste, à travers un communiqué, a fait savoir que «le pouvoir a voulu entretenir un amalgame malsain autour de cette célébration ». Heureusement que le peuple «debout n’est pas tombé dans le piège du meeting électoral qu’a voulu se taper Abdoulaye Wade».
Les socialistes ont mis cet acte sur le comportement de l’homme. Selon eux, ce dernier est le «plus grand diviseur»commun de la nation ; il n’a pas hésité à fragiliser le ciment national pour faciliter ses basses œuvres» : la division de confréries, la stigmatisation des communautés religieuses ou de leurs chefs, l’agression des familles traditionnelles dans leur fonctionnement intrinsèque, l’instrumentalisation du conflit en Casamance, la déstabilisation du mouvement syndical avec l’incendie de la Bourse du Travail suivi de mort d’homme et l’ingérence dans les affaires internes des partis politiques participent de cette entreprise de désintégration de la cohésion nationale.

Marième FAYE (stagiaire)

Vendredi 19 Février 2010 13:26


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