Le Cadre unitaire de l’Islam se donne le rôle de médiateur entre Macky et l’opposition



Le Cadre unitaire de l'Islam est très préoccupé par la tension qui monte actuellement au Sénégal, à l'approche de la Présidentielle du 24 février 2019. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik, cette structure, qui regroupe Comités scientifiques des différentes confréries  religieuses du pays notamment la Confrérie Mouridiya, la Tijaniyya, les Layènes, Qâdiriyya mais aussi des organisations islamiques telles que le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), la Jamaatou Ibadou Rahmane, la Communauté Ahloul Bayt des Chiites, l’Association Islamique pour servir le Soufisme (AIS), "exige des forces politiques en présence de rester dans les dispositions de transcender leurs divergences".

C'est ainsi que "le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal se propose comme médiateur entre le Président sortant et les acteurs de l’opposition et appelle chacun en ce qui le concerne, à ne ménager aucun effort pour des élections libres, transparentes et apaisées"
Aussi, ladite structure rappelle à l'Etat son rôle "d’assurer un processus électoral crédible et transparent afin de garantir les conditions optimales, dans la confiance et la sérénité, d’expression du suffrage par le peuple sénégalais souverain"

Le Cadre pour conclure a  appelé les leaders religieux, les membres de la Société civile et les hommes politiques à s’associer à son projet de médiation pour :
"-Arriver à un large consensus dans le processus électoral en facilitant le rapprochement des positions des différents acteurs engagés dans la compétition électorale.
-Veiller à ce que les engagements pris par l’Administration centrale de fiabiliser le processus électoral ne soient entachés d’aucun doute de la part des acteurs politiques
-Soutenir toutes les initiatives allant dans le sens de crédibiliser le processus électoral en termes d’impartialité et de transparence.
-Assurer un rôle de médiateur dans les  éventuels différends pré et post-électoraux pouvant opposer les candidats engagés dans la compétition électorale ou leurs formations politiques.
-Signaler et condamner les contenus offensants relevés sur les plateformes de communication (réseaux sociaux et médias) et qui sont susceptibles de saper les bases de la cohésion nationale"
 

 

AYOBA FAYE

Samedi 19 Janvier 2019 10:48


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