Le site du pensionnat pour autochtones de Marieval était géré par l'Église catholique jusque dans les années 1970. La majorité des tombes trouvées seraient celles d'enfants, mais il y en aurait aussi d'adultes. Selon « RFI », plusieurs femmes et hommes politiques canadiens ont, eux aussi, partagé leur tristesse, leur douleur et leur honte pour montrer aux autochtones qu’ils les soutiennent. Plusieurs maires de ville ont d’ailleurs mis leurs drapeaux en berne, notamment à Ottawa et à Montréal pour se souvenir de ces enfants qui sont morts loin de leurs parents.
Le Premier ministre, Justin Trudeau, a témoigné de sa grande tristesse pour les communautés autochtones et reconnu que le Canada est responsable de la douleur et de la peine immense qu’ils ressentent. Aux yeux de la ministre des Relations avec les autochtones, cette découverte de tombes anonymes constitue un rappel honteux du racisme systémique que subit cette catégorie de la population.
Le chef de l’Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, fait remarquer, pour sa part, que la vérité se manifeste enfin. Cela fait plusieurs décennies que les survivants des pensionnats autochtones tentent de faire entendre leur voix pour parler de leurs frères et sœurs ou amis qui n’ont jamais revu leurs parents à la fin des classes. L’Association des femmes autochtones du Canada espère, de son côté, qu’on mette au jour cette réalité trop longtemps ignorée.
Fabian Salvioli, le rapporteur spécial de l'ONU sur la promotion de la vérité et de la justice demande une enquête. Des recherches menées à l'aide d'un géoradar la technique employée pour parvenir à retrouver des restes humains ou des tombes qui n’ont pas de sépultures est relativement simple. Un géoradar, aussi appelé radar à pénétration au sol, est employé, ce qui permet de balayer une zone préalablement définie.
Des recherches exhaustives vont être menées pour déterminer le nombre exact de corps retrouvés et tenter de les identifier. Une phase de l’enquête qui s’avère d’ores et déjà très complexe, car les registres des institutions qui accueillaient des enfants autochtones ont, en grande partie, été détruits.
Le Premier ministre, Justin Trudeau, a témoigné de sa grande tristesse pour les communautés autochtones et reconnu que le Canada est responsable de la douleur et de la peine immense qu’ils ressentent. Aux yeux de la ministre des Relations avec les autochtones, cette découverte de tombes anonymes constitue un rappel honteux du racisme systémique que subit cette catégorie de la population.
Le chef de l’Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, fait remarquer, pour sa part, que la vérité se manifeste enfin. Cela fait plusieurs décennies que les survivants des pensionnats autochtones tentent de faire entendre leur voix pour parler de leurs frères et sœurs ou amis qui n’ont jamais revu leurs parents à la fin des classes. L’Association des femmes autochtones du Canada espère, de son côté, qu’on mette au jour cette réalité trop longtemps ignorée.
Fabian Salvioli, le rapporteur spécial de l'ONU sur la promotion de la vérité et de la justice demande une enquête. Des recherches menées à l'aide d'un géoradar la technique employée pour parvenir à retrouver des restes humains ou des tombes qui n’ont pas de sépultures est relativement simple. Un géoradar, aussi appelé radar à pénétration au sol, est employé, ce qui permet de balayer une zone préalablement définie.
Des recherches exhaustives vont être menées pour déterminer le nombre exact de corps retrouvés et tenter de les identifier. Une phase de l’enquête qui s’avère d’ores et déjà très complexe, car les registres des institutions qui accueillaient des enfants autochtones ont, en grande partie, été détruits.