Dans le marché de Poto-Poto, à Brazzaville, où quatre étals et boutiques sur cinq appartiennent à des commerçants ouest-africains, se trouve une grande mosquée. Jeudi 30 avril en fin de journée, des musulmanes et des musulmans y rentraient pour la prière. Mais parmi les femmes, aucune ne portait de voile intégral. La décision du gouvernement congolais d’interdire le port du voile pour des raisons de sécurité est donc bien acceptée. « C’est une décision du gouvernement. Nul n’est au-dessus de la loi. On ne peut que se plier aux obligations et aux règles du gouvernement », commente un musulman. « On va obéir, ne vous inquiétez pas. Vous n’allez plus voir ça, on va obéir parce qu’on n’a pas le choix. Nous ne sommes pas chez nous », ajoute une musulmane.
L’interdiction a été notifiée par le ministre de l’Intérieur au président du Conseil supérieur islamique du Congo, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka : « Avec le gouvernement, nous sommes accordés pour les questions de sécurité parce qu’il y a eu déjà quand même des témoignages qui ont montré comment les non-musulmans se cachaient à travers ce voile intégral pour commettre des actes qui ne sont pas autorisés au niveau des pays. »
Le Congo est un pays laïc où toutes les religions sont acceptées.
L’interdiction a été notifiée par le ministre de l’Intérieur au président du Conseil supérieur islamique du Congo, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka : « Avec le gouvernement, nous sommes accordés pour les questions de sécurité parce qu’il y a eu déjà quand même des témoignages qui ont montré comment les non-musulmans se cachaient à travers ce voile intégral pour commettre des actes qui ne sont pas autorisés au niveau des pays. »
Le Congo est un pays laïc où toutes les religions sont acceptées.