Une vue de Legon, un riche quartier de la banlieue d'Accra, au Ghana.
Le Ghana est entré ces deux dernières années dans le club des pays producteurs de pétrole et dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires. Un pays finalement à la croisée des chemins, car il conserve encore certaines des caractéristiques des pays pauvres.
Sur Oxford Street, au cœur d’Accra, l’activité ne s’arrête jamais. Cynthia sort d’un supermarché devant lequel sont garées de belles voitures. « Ici, j’achète la nourriture pour bébé, ça n’est jamais périmé, c’est de la qualité », explique cette employée de bureau. Elle se considère comme membre d’une classe moyenne qui s’est développée au Ghana au fil des ans.
C’est bien ce que constate Yannick, étudiant burkinabè croisé entre les rayons bien achalandés du supermarché. « Ici, explique-t-il, le business marche et niveau de vie augmente, d’ailleurs les prix aussi ».
De fait, une forte inflation a accompagné un taux de croissance soutenu depuis 2000, 5% de croissance par an en moyenne, et même 14% l’an dernier avec le début de l’exploitation du pétrole ghanéen.
Mais les régions agraires du Nord restent en retrait, et même à Accra, on trouve des quartiers de bric et de broc comme Nima, où les ruelles en terres sont jonchées d’ordures, et où Joseph, 21 ans gagne sa vie en pilant du manioc. « Ici il faut aller prendre l’eau à la pompe, dit-il, et chez moi il n’y a pas de toilettes. Il y a du développement, mais ça va doucement ».
Comme Joseph, beaucoup attendent encore au Ghana que la croissance permette de généraliser le développement.
Source: RFI
Sur Oxford Street, au cœur d’Accra, l’activité ne s’arrête jamais. Cynthia sort d’un supermarché devant lequel sont garées de belles voitures. « Ici, j’achète la nourriture pour bébé, ça n’est jamais périmé, c’est de la qualité », explique cette employée de bureau. Elle se considère comme membre d’une classe moyenne qui s’est développée au Ghana au fil des ans.
C’est bien ce que constate Yannick, étudiant burkinabè croisé entre les rayons bien achalandés du supermarché. « Ici, explique-t-il, le business marche et niveau de vie augmente, d’ailleurs les prix aussi ».
De fait, une forte inflation a accompagné un taux de croissance soutenu depuis 2000, 5% de croissance par an en moyenne, et même 14% l’an dernier avec le début de l’exploitation du pétrole ghanéen.
Mais les régions agraires du Nord restent en retrait, et même à Accra, on trouve des quartiers de bric et de broc comme Nima, où les ruelles en terres sont jonchées d’ordures, et où Joseph, 21 ans gagne sa vie en pilant du manioc. « Ici il faut aller prendre l’eau à la pompe, dit-il, et chez moi il n’y a pas de toilettes. Il y a du développement, mais ça va doucement ».
Comme Joseph, beaucoup attendent encore au Ghana que la croissance permette de généraliser le développement.
Source: RFI