Le Mouvement Yen a marre appelle les sénégalais à ignorer le bulletin de Wade et à sécuriser leur vote


Rédigé le Samedi 25 Février 2012 à 01:32 | Lu 1578 commentaire(s)


Le Mouvement Yen a marre ne lâche pas prise. Il a appelé les sénégalais à mettre en application l’opération «Daas Fananale (ma carte, mon arme)» pour faire partir à mettre fin le régime d’Abdoulaye Wade dans le cadre de ce scrutin présidentiel. Ce Mouvement qui se dit citoyen a, en outre, demandé aux électeurs et sénégalais «d’Ignorer fermement le bulletin de Wade, de sécuriser leur vote et surtout de sécuriser les résultats issus des urnes». Il a remis sur le tapis les nombreux morts notés dans la lutte contre une troisième candidature d’Abdoulaye Wade.


L’élection présidentielle de demain 26 février 2012 est considérée comme «l’assaut final» contre le régime d’Abdoulaye Wade par le Mouvement Yen a marre. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le coordonnateur, Fadel Barro et ses camarades sont d’avis que «la lutte doit se poursuivre et se poursuivra dans les urnes. « Daas Fanaanal », ma carte mon arme ! Vous avez longtemps aiguisé vos armes, vos cartes d’électeurs. C’est le moment de les sortir. Ne les rangeons pas». Ils ont ainsi appelé les sénégalais à «aller retirer leur carte d’électeur, à aller voter massivement, à ignorer fermement le bulletin de Wade, sécuriser leur vote et surtout à sécuriser les résultats issus des urnes».

Pour le Mouvement Yen a marre, «le 26 Février restera une date inoubliable dans l’Histoire du Sénégal. Il appartient à chaque sénégalais de faire face à ses responsabilités en s’érigeant en sentinelle de la Démocratie. S’il ne fait aucun doute que le pouvoir juste et légitime est celui du peuple, aujourd’hui, son arme c’est son vote. On ira voter et défendre notre droit même s’il y a des tentatives de confiscation de la souveraineté du peuple. On sortira voter massivement parce que nous n’avons pas le droit de baisser les armes. Et on continuera le combat après la proclamation des résultats pour le triomphe de la démocratie». Ils ont ajouté que «pour le Mouvement Yen a marre, Wade n’est pas candidat et cela même si ses bulletins sont présents dans les bureaux de vote».

Les jeunes de Yen a marre ont prié les sénégalais de ne pas penser au boycott même s’ils sont «meurtris et outrés par le coup de force liberticide et sanguinaire perpétré par Abdoulaye Wade et son clan». Ça sera l’occasion de lui montrer «leur opposition radicale à cette violation flagrante de la constitution».

Revenant sur la répression «aveugle et sanglante» des forces de l’ordre lors des manifestations du M23 qui ont suivi la validation de la candidature d’Abdoulaye Wade, le Mouvement que coordonne le journaliste, Fadel Barro a souligné : «comme des vampires assoiffés de sang, Wade et son ministre de l’intérieur Ousmane Ngom ont usé de la répression policière face à la détermination des manifestants pacifiques juste venus dire NON, en exerçant un droit formellement reconnu par la Constitution en son article 8. Des Sénégalais ont perdu la vie dans ces manifestations réprimées dans le sang : Fodé Ndiaye, Mamadou Diop, Mamadou Ndiaye, Mara Dieng à Kaolack, Ousseynou Seck, battu à mort Grand Yoff, El Hadji Thiam tué par balle à Rufisque, Mamadou Sy et Banna Ndiaye tués par balle par des gendarmes à Podor et des disparus et blessés…». Il a, ainsi, pris l’engagement de suivre ces dossiers jusqu’au bout pour que justice soit rendue. Dans, a-t-il ajouté, cette même lutte pour notre cher Sénégal, beaucoup de dignes fils du pays ont aussi été torturées.



Dans la même rubrique :