Elaborer et créer « un partenariat dynamique entre l'université et l'entreprise par une meilleure ouverture sur le monde du travail » tel est l'objectif principal du nouveau projet de loi relatif aux universités publique du Sénégal, adopté par l'Assemblée Nationale le 26 Décembre 2014. Cependant, cette loi est loin de faire l'unanimité du côté des acteurs universitaires qui le dénoncent fortement.
Ainsi les syndicalistes sont sur le pied de guerre contre cette loi jugée « dangereuse pour le fonctionnement des universités, déjà victimes des multiples réformes ». Suite à la demande de la SUDES/ESR au Chef de l'Etat de surseoir à la promulgation de cette loi, c'est au tour du SAES de s'opposer à ce projet écrit le « Populaire ». Ainsi donc le SAES, compte s'opposer à cette loi par une série de manifestations qui débuterons dès ce lundi par un débrayage de 72h.
Toutefois, l'opposition des acteurs universitaires à cette loi découle essentiellement du fait qu'elle va remettre en cause l'autonomie des universités.Toutefois, l'opposition des acteurs universitaires à cette loi découle essentiellement du fait qu'elle va remettre en cause l'autonomie des universités.
Selon M. Niane, cette loi vise à améliorer les conditions d'études dans les universités. Ainsi, révélant qu' « au Sénégal, nous avons la particularité que chaque université publique a un texte qui définit sa gouvernance ». Ce dernier n'a pas manqué de préciser que « l'autonomie des universités n'est qu'académique ». Par ailleurs le conseiller du président de la République en Education, M. Diame Diouf informe qu'ils « entendent que des préavis de grèves soient déposés pour appeler à des négociations ».