Docteur Abdoulahad Mangane, expert consultant en produits pharmaceutiques au ministère de la Santé
Au 21e siècle, les régions les plus reculées d'un pays quelconque doivent avoir accès aux médicaments. C'est pour faciliter et assurer leur disponibilité que le Sénégal est en train de mettre en oeuvre le VAN, qui est un système de pilotage de la chaîne d'approvisionnement des produits de santé publique.
Venu animer une conférence sur le sujet organisé par l'IAM et l'ARC, l'expert consultant en politiques pharmaceutiques au ministère de la Santé et de l'Action sociale, le Docteur Abdoulahad Mangane, a expliqué en de termes simples, ce que signifie ce nouveau concept. Selon lui, le VAN est une façon de piloter une chaine d'approvisionnement à partir de données qui sont analysées (Analitics) et rendues visibles (Visibility) à travers des tableaux de bord mais dans le cadre d'un réseau (Network). "Il (le VAN) permet d'identifier dans la chaine d'approvisionnement les maillons faibles et d'intervenir là où ça ne marche pas pour pouvoir rétablir la fonctionnalité de la chaine", a-t-il souligné devant des dizaines d'étudiants qui pourraient choisir de faire carrière dans la logistique et la gestion des chaînes d'approvisionnement.
Le Docteur Mangane qui soutient que "le Sénégal est un pays très organisé en matière d'approvisionnement", a expliqué le mécanisme de distribution des produits de santé au Sénégal. "Nous avons deux secteurs : le secteur public avec la pharmacie nationale d'approvisionnement qui met en place, sur la base d'une liste nationale, élaborée par ministère de la Santé, les médicaments qui doivent aller dans les structures de santé publique; les hôpitaux jusqu'aux cases de santé en passant par les postes, les centres. Et nous avons le secteur privé représenté par certains grossistes répartiteurs et qui importent les médicaments et qui approvisionnent les officines de pharmacie", a-t-il détaillé avant d'indiquer que les deux secteurs sont complémentaires et permettent aux populations d'accéder aux médicaments.
Mangane d'assurer que le VAN est phase d'élaboration et que le temps est à la réflexion pour élaborer les tableaux de bord pour les proposer au ministère, aux régions médicales et aux districts.
Venu animer une conférence sur le sujet organisé par l'IAM et l'ARC, l'expert consultant en politiques pharmaceutiques au ministère de la Santé et de l'Action sociale, le Docteur Abdoulahad Mangane, a expliqué en de termes simples, ce que signifie ce nouveau concept. Selon lui, le VAN est une façon de piloter une chaine d'approvisionnement à partir de données qui sont analysées (Analitics) et rendues visibles (Visibility) à travers des tableaux de bord mais dans le cadre d'un réseau (Network). "Il (le VAN) permet d'identifier dans la chaine d'approvisionnement les maillons faibles et d'intervenir là où ça ne marche pas pour pouvoir rétablir la fonctionnalité de la chaine", a-t-il souligné devant des dizaines d'étudiants qui pourraient choisir de faire carrière dans la logistique et la gestion des chaînes d'approvisionnement.
Le Docteur Mangane qui soutient que "le Sénégal est un pays très organisé en matière d'approvisionnement", a expliqué le mécanisme de distribution des produits de santé au Sénégal. "Nous avons deux secteurs : le secteur public avec la pharmacie nationale d'approvisionnement qui met en place, sur la base d'une liste nationale, élaborée par ministère de la Santé, les médicaments qui doivent aller dans les structures de santé publique; les hôpitaux jusqu'aux cases de santé en passant par les postes, les centres. Et nous avons le secteur privé représenté par certains grossistes répartiteurs et qui importent les médicaments et qui approvisionnent les officines de pharmacie", a-t-il détaillé avant d'indiquer que les deux secteurs sont complémentaires et permettent aux populations d'accéder aux médicaments.
Mangane d'assurer que le VAN est phase d'élaboration et que le temps est à la réflexion pour élaborer les tableaux de bord pour les proposer au ministère, aux régions médicales et aux districts.