C’est un communiqué du ministre de l’Administration territoriale qui lève le bouclier. Ce communiqué indique que dorénavant, les manifestations, notamment les sit-in dans les lieux publics, sont interdits.
Pour Gilbert Bawara, Deckon est un emplacement où il est plus difficile de maintenir l’ordre : « Deckon est une artère qui connaît une intense circulation. Il y a énormément d’activité commerciale. Tous les Togolais le savent. Donc, il faut mettre dans la balance la possibilité de faire un sit-in là-bas, et d’empêcher la circulation, les activités commerciales, alors que le même sit-in aurait pu avoir lieu ailleurs, pendant que la circulation et les pratiques ne sont pas perturbées. »
Qu’à cela ne tienne, le sit-in aura lieu, et sur la place Deckon, persistent les membres du collectif « Sauvons le Togo ». Pour le collectif, les autorités doivent revenir à de meilleurs sentiments, pour que la manifestation soit plutôt pacifique.
Pour ce membre du collectif « Sauvons le Togo », il faut poursuivre les manifestations : « Tant qu’ils continueront à nous empêcher de dire nos droits constitutionnels, les manifestations continueront. Et s’il y a dérapage, la responsabilité sera de leur côté », a-t-il conclu.
Le ton monte au collectif. Et au soir de jeudi 16 août, c’est la coalition « Arc-en-ciel », composée de six partis politiques, qui apporte aussi son soutien au collectif. Elle appelle ses militants à se joindre à la manifestation pour conjuguer leurs efforts, afin d’obtenir une alternance au Togo.
Source: RFI