Le président béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l'Union africaine, en janvier 2012 à Addis-Abeba. © Reuters/Noor Khamis
Face à la position figée de l'Afrique du Sud qui n'entend pas retirer la candidature de Dlamini Zuma, puis du Gabon qui réaffirme son soutien sans faille à Jean Ping, le président sortant de la Commission, le président en exercice de l'Union africaine Boni Yayi n'a rien obtenu. Aucun compromis pour débloquer une situation qui risque de paralyser l'institution.
Il faut dire que le président béninois n'avait que deux options à proposer à ses pairs : soit qu'ils acceptent de mettre entre parenthèses la règle des deux tiers à l'origine du blocage, ou le retrait pur et simple des deux candidats en lice, ce qui aurait eu le mérite de favoriser l'émergence d'un nouvel homme, ou d'une nouvelle femme.
A deux mois du prochain sommet de Lilongwé, tout reste donc à renégocier, surtout que les consultations bilatérales entre les présidents Ali Bongo et Jacob Zuma n'ont débouché sur rien. « A moins d'un miracle, assure un diplomate chevronné proche du dossier, nous fonçons droit dans le mur. A moins, relève-t-il, que l'un ou l'autre décide enfin de placer l'institution au-dessus de son égo ».
Source: RFI
Il faut dire que le président béninois n'avait que deux options à proposer à ses pairs : soit qu'ils acceptent de mettre entre parenthèses la règle des deux tiers à l'origine du blocage, ou le retrait pur et simple des deux candidats en lice, ce qui aurait eu le mérite de favoriser l'émergence d'un nouvel homme, ou d'une nouvelle femme.
A deux mois du prochain sommet de Lilongwé, tout reste donc à renégocier, surtout que les consultations bilatérales entre les présidents Ali Bongo et Jacob Zuma n'ont débouché sur rien. « A moins d'un miracle, assure un diplomate chevronné proche du dossier, nous fonçons droit dans le mur. A moins, relève-t-il, que l'un ou l'autre décide enfin de placer l'institution au-dessus de son égo ».
Source: RFI