A longueur de journée, les « talibés » arpentent les rues, les pieds nus, sans aucun moyen de résister au froid. «Il fait trop froid et nous sentons profondément la fraicheur. Chaque jour nous sommes dans la rue pour avoir quoi verser à notre maitre. C’est dur, parce que je n’ai pas d’habits lourds », racontent-ils sur Walf radio.
Alors qu’ils devraient être dans les «Daaras » pour apprendre, ils sont obligés de mendier pour avoir de quoi verser à leur maître coranique. C’est pourquoi, la fraîcheur peut leurs servir de prétexte pour échapper à leur marabout. Ainsi, le soir ils se réfugient devant des endroits comme les restaurants pour trouver à manger.
Mais, malgré la fraicheur certains se lèvent vers six (6) heures du matin pour aller mendier. Depuis que la fraîcheur a commencé, disent-ils «nous souffrons beaucoup. C’est vraiment dur pour nous».
Pourtant des voix scandent tout le temps pour réclamer le retrait des enfants de la rue, et le droit à l’éducation.
Alors qu’ils devraient être dans les «Daaras » pour apprendre, ils sont obligés de mendier pour avoir de quoi verser à leur maître coranique. C’est pourquoi, la fraîcheur peut leurs servir de prétexte pour échapper à leur marabout. Ainsi, le soir ils se réfugient devant des endroits comme les restaurants pour trouver à manger.
Mais, malgré la fraicheur certains se lèvent vers six (6) heures du matin pour aller mendier. Depuis que la fraîcheur a commencé, disent-ils «nous souffrons beaucoup. C’est vraiment dur pour nous».
Pourtant des voix scandent tout le temps pour réclamer le retrait des enfants de la rue, et le droit à l’éducation.