Ce n’est pas la première fois qu’il se rend sur ce lieu ultrasensible : Itamar Ben Gvir était déjà venu tester en tant que militant, puis député, puis ministre début janvier ce fragile statu quo qui régit l’esplanade des Mosquées.
En théorie, seuls les musulmans sont autorisés à s’y recueillir : les non-musulmans ne peuvent y entrer qu’à certaines heures et ne peuvent pas prier, une règle de moins en moins suivie par certains juifs nationalistes. Car il s’agit aussi du lieu le plus sacré du judaïsme, appelé mont du Temple.
En s’y rendant, le ministre entend ainsi affirmer la souveraineté israélienne sur ce lieu. « Nous sommes en charge ici », a-t-il déclaré ce matin. Une visite quelques jours à peine après la marche des drapeaux dans la vieille ville de Jérusalem, qui a un caractère davantage idéologique que religieux.
Un risque d'embrasement Et même si cette visite n’a pour le moment pas déclenché les débordements que certains observateurs redoutaient, elle a d’ores et déjà été qualifiée de provocation par la Jordanie et par le Hamas. La Jordanie, gardienne des lieux saints de Jérusalem, et le Hamas à Gaza ont déjà dénoncé la visite : « Israël portera la responsabilité des incursions barbares de ses ministres et de ses troupeaux de colons », précise le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza.
Cet endroit peut surtout s’embraser en quelques heures. La visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade, lorsqu’il était chef de l’opposition en 2000, avait déclenché la seconde intifada. Et en mai 2021, les provocations de groupe d’intégristes juifs et la répression policière qui avait suivie dans ce lieu symbolique avait déclenché des tirs de roquette du Hamas menant à une guerre de 11 jours à Gaza.
En théorie, seuls les musulmans sont autorisés à s’y recueillir : les non-musulmans ne peuvent y entrer qu’à certaines heures et ne peuvent pas prier, une règle de moins en moins suivie par certains juifs nationalistes. Car il s’agit aussi du lieu le plus sacré du judaïsme, appelé mont du Temple.
En s’y rendant, le ministre entend ainsi affirmer la souveraineté israélienne sur ce lieu. « Nous sommes en charge ici », a-t-il déclaré ce matin. Une visite quelques jours à peine après la marche des drapeaux dans la vieille ville de Jérusalem, qui a un caractère davantage idéologique que religieux.
Un risque d'embrasement Et même si cette visite n’a pour le moment pas déclenché les débordements que certains observateurs redoutaient, elle a d’ores et déjà été qualifiée de provocation par la Jordanie et par le Hamas. La Jordanie, gardienne des lieux saints de Jérusalem, et le Hamas à Gaza ont déjà dénoncé la visite : « Israël portera la responsabilité des incursions barbares de ses ministres et de ses troupeaux de colons », précise le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza.
Cet endroit peut surtout s’embraser en quelques heures. La visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade, lorsqu’il était chef de l’opposition en 2000, avait déclenché la seconde intifada. Et en mai 2021, les provocations de groupe d’intégristes juifs et la répression policière qui avait suivie dans ce lieu symbolique avait déclenché des tirs de roquette du Hamas menant à une guerre de 11 jours à Gaza.