De nombreux pays n’ont finalement pas fait le déplacement à Marrakech au Maroc, mais les pays qui comptent sur la question migratoire internationale ont bien répondu présents. En effet, rappelons que les pays qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés et de migrants sont la Turquie, le Pakistan, le Soudan, l'Iran ou proportionnellement à sa population, le Liban.
Le texte, tout comme le droit international, fait la distinction entre le statut de réfugié de celui de migrant. Mais il réaffirme surtout un certain nombre de principes et de règles qui protègent toutes les personnes contraintes de se déplacer, pour quelque motif que ce soit. Il vise à lutter contre le trafic d'êtres humains.
Un Pacte qui fracture
C'est surtout au sujet des migrants que les critiques sont apparues. Mais en réalité, le lien entre le refus d'adhérer à la démarche de l'ONU, et l'accueil ou non de migrants n'est pas simple. L'Allemagne par exemple, qui accueille le plus grand nombre de réfugiés, mais aussi de travailleurs migrants, y adhère.
L'Italie, premier pays d'arrivée par la Méditerranée, rejette le texte. Tout comme le gouvernement polonais dont le discours est fermement opposé à l'immigration. Pourtant l'an dernier la Pologne a délivré quatre fois plus de permis de travail à des migrants hors Union européenne qu'en 2015. Des migrants principalement venus d'Ukraine.