Le rappeur Puff Daddy accusé d’intimidation sexuelle par un producteur de musique

Le rappeur Sean Combs, alias P.Diddy ou Puff Daddy, déjà accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes, est aujourd’hui visé par une nouvelle plainte déposée par le producteur de musique Rodney “Lil Rod” Jones. Ce dernier accuse le chanteur âgé de 54 ans d’intimidation sexuelle, de menaces et de l’avoir drogué, comme le rapportent mardi plusieurs médias américains.



Selon Rodney “Lil Rod” Jones, les faits allégués se sont déroulés sur une période de plus d’un an, alors qu’il voyageait et travaillait - entre septembre 2022 et novembre 2023 - avec l’artiste sur l’album “The love album: off the grid”, nommé aux Grammy Awards. Pendant tous ces mois, le producteur aurait été témoin, à plusieurs reprises, de la façon dont le poids lourd du hip-hop américain et ses associés “se livraient à de graves activités illégales”, rapporte la chaîne américaine NBC, qui a pu consulter la plainte. Ces activités illicites seraient documentées par de nombreux enregistrements vidéos et audio, dont certains réalisés par Diddy lui-même au moyen du téléphone portable de Jones.
 
Jones accuse le rappeur de l’avoir, entre autres, touché de façon non sollicitée et de l’avoir forcé à se livrer à des actes sexuels avec une prostituée. Puff Daddy aurait également versé de la drogue dans ses verres ou ceux d’autres invités à son domicile. Jones lui réclame 30 millions de dollars, selon NBC News.
 
D’après le Huffington Post, le producteur de musique avait déjà fait savoir dans un post sur Instagram, à l’approche des Grammy Awards, qu’il estimait que son travail sur le dernier album de Diddy n’avait pas été récompensé ou apprécié à sa juste valeur.
 
L’avocate de M. Combs, Shawn Holley a rétorqué en qualifiant de mensonges les allégations de Jones et de “tentative flagrante de vouloir faire les gros titres”.
 
Le rappeur américain avait déjà été trainé en justice par plusieurs femmes, dont son ex-compagne Casandra Ventura, la chanteuse de R&B Cassie, pour viol et violences physiques. Les deux parties ont finalement conclu un accord “à l’amiable”.

7sur7

Mercredi 28 Février 2024 11:37


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