“Le RSP est conscient est conscient qu’on doit résoudre son problème et que sa mission doit changer“, a déclaré M. Kafando, à une rencontre avec des organisations de la société civile (OSC), à Ouaga.
Le président de la transition affirme que la commission chargée de se pencher sur la question de cette garde présidentielle, “continue de travailler“.
Des partis politiques Burkinabé et des OSC exigent la dissolution du RSP après des manifs fin décembre de cette unité – de 2.000 éléments - pour exiger des primes de 20.000 FCFA/soldat.
Par ailleurs, Michel Kafando a annoncé des Etats généraux de la justice le 24 mars à Ouaga pour “éviter des dérapages“ afin de “condamner ceux qui ont détourné les fonds de l’Etat“.
Plusieurs personnalités du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, sont dans le viseur de la justice. Ils sont soupçonnés d’avoir pillé les ressources du pays.