« Que l’Etat coache la reprise. L’activité économique au Sénégal est portée par le secteur informel avec un taux de 97% ». Tel est la conviction de l’Enseignant-chercheur et Directeur scientifique du Laboratoire de recherche économique et monétaire (Larem), Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne qui plaide pour une sortie rapide de l’état d’urgence.
« Le fait de respecter de mot d’ordre « restez chez vous » ralentit la production nationale et affecte négativement la situation des entreprenants. Les commerçants trouvent d’énormes difficultés à aller en mer et d’autres à écouler leurs produits halieutiques. La fermeture des hôtels et restaurants, faute de clients, est un coup dur pour les éleveurs de volailles », a déclaré l’économiste dans un entretien avec L’Observateur.
Il a ajouté : « Dans la zone des Niayes, les activités sont en ralenti et les paysans ont du mal à écouler leurs productions. Ceux qui sont dans la production horticole souffrent aussi de la fermeture des frontières. Il y a aussi le monde du tourisme et de la culture, avec les métiers connexes : l’artisanat, la musique, l’événementiel, le sport, l’éducation, la couture, le transport, les ouvriers, les salons de coiffures, ect. C’est catastrophique ».
Le Directeur scientifique du Larem est d’avis que cette situation d’état d’urgence a créé des « pauvres conjoncturels, qui n’existent dans aucun fichier des autorités qui offrent des aides aux plus nécessiteux. C’est quand la mer se retire qu’on voit réellement les dégâts du tsunami ».
« Le fait de respecter de mot d’ordre « restez chez vous » ralentit la production nationale et affecte négativement la situation des entreprenants. Les commerçants trouvent d’énormes difficultés à aller en mer et d’autres à écouler leurs produits halieutiques. La fermeture des hôtels et restaurants, faute de clients, est un coup dur pour les éleveurs de volailles », a déclaré l’économiste dans un entretien avec L’Observateur.
Il a ajouté : « Dans la zone des Niayes, les activités sont en ralenti et les paysans ont du mal à écouler leurs productions. Ceux qui sont dans la production horticole souffrent aussi de la fermeture des frontières. Il y a aussi le monde du tourisme et de la culture, avec les métiers connexes : l’artisanat, la musique, l’événementiel, le sport, l’éducation, la couture, le transport, les ouvriers, les salons de coiffures, ect. C’est catastrophique ».
Le Directeur scientifique du Larem est d’avis que cette situation d’état d’urgence a créé des « pauvres conjoncturels, qui n’existent dans aucun fichier des autorités qui offrent des aides aux plus nécessiteux. C’est quand la mer se retire qu’on voit réellement les dégâts du tsunami ».