
Ni la chaleur accablante, ni les prédictions pessimistes annonçant une faible mobilisation n’ont pour le moment dissuadé les électeurs. À Erevan, des files d’attente de plusieurs dizaines de mètres se sont formées devant les bureaux de vote. Six heures après l’ouverture du scrutin, le taux de participation était de 26,8 %, en hausse de plus de 2 points par rapport à 2018.
Les deux favoris ont voté dans les premières heures de la journée. Nikol Pachinian est venu en famille, il a patienté quelques minutes dans la file d’attente, a fait quelques selfies avec ses partisans et contrairement à son habitude, il n’a pas fait de déclaration.
Son rival, l’ex-président Robert Kotcharian, a lui aussi voté dans un quartier populaire de la capitale, avant de déclarer qu’il avait fait le choix « d’une paix digne » et de la croissance économique.
Les électeurs ont le choix entre 25 listes, mais ce scrutin se résume à un duel. Un duel entre ces deux hommes que tout oppose : le Premier ministre sortant et l’ancien président, Robert Kotcharian, emprisonné à plusieurs reprises sous le mandat de Nikol Pachinian, mais acquitté début avril.
Sur une table du hall de l’école n°29, vingt-cinq piles de bulletins de vote sont à disposition des électeurs, qui défilent doucement, en ce début de journée déjà très chaude.
« Circulez… ne créez pas d’attroupement à l’entrée du bureau de vote », lancent deux policiers à un groupe de jeunes hommes qui finissent par s’éloigner dans la rue. Certains portent des badges autour du cou : ils sont accrédités par le parti « J’ai l’honneur d’être » mais on ne sait pas trop ce qu’ils font là, confie une jeune observatrice qui tient un cahier où elle recense toutes les irrégularités. Ce parti, mené par l’ancien chef du service de sécurité nationale Artur Vanetsyan, est soutenu par Serge Sarkssian, l’ex-président et chef du gouvernement chassé du pouvoir par la révolution en 2018. S’il obtient suffisamment de voix, il pourrait faire alliance avec le bloc de Robert Kotcharyan. Khatchat Kharanyan, un expert-comptable de 42 ans, ne voit pas la présence de ces groupes à l’entrée du bureau de vote d’un très bon œil : « Lors des précédentes élections, sous Serge Sarkissian ou sous Robert Kotcharian, il y avait toujours ces groupes de jeunes gars qui étaient là… c’est très désagréable. Aujourd’hui la société est divisée et il y aura sans doute des heurts, j’en suis persuadé, parce que c’est dans la nature des autorités précédentes mais aussi dans la nature des autorités actuelles qui vont se battre pour conserver leur place ». L’équipe de Nikol Pachinian a déjà pris soin de réserver la place de la République dès lundi matin, et pour les jours suivants. »
Les deux favoris ont voté dans les premières heures de la journée. Nikol Pachinian est venu en famille, il a patienté quelques minutes dans la file d’attente, a fait quelques selfies avec ses partisans et contrairement à son habitude, il n’a pas fait de déclaration.
Son rival, l’ex-président Robert Kotcharian, a lui aussi voté dans un quartier populaire de la capitale, avant de déclarer qu’il avait fait le choix « d’une paix digne » et de la croissance économique.
Les électeurs ont le choix entre 25 listes, mais ce scrutin se résume à un duel. Un duel entre ces deux hommes que tout oppose : le Premier ministre sortant et l’ancien président, Robert Kotcharian, emprisonné à plusieurs reprises sous le mandat de Nikol Pachinian, mais acquitté début avril.
Sur une table du hall de l’école n°29, vingt-cinq piles de bulletins de vote sont à disposition des électeurs, qui défilent doucement, en ce début de journée déjà très chaude.
« Circulez… ne créez pas d’attroupement à l’entrée du bureau de vote », lancent deux policiers à un groupe de jeunes hommes qui finissent par s’éloigner dans la rue. Certains portent des badges autour du cou : ils sont accrédités par le parti « J’ai l’honneur d’être » mais on ne sait pas trop ce qu’ils font là, confie une jeune observatrice qui tient un cahier où elle recense toutes les irrégularités. Ce parti, mené par l’ancien chef du service de sécurité nationale Artur Vanetsyan, est soutenu par Serge Sarkssian, l’ex-président et chef du gouvernement chassé du pouvoir par la révolution en 2018. S’il obtient suffisamment de voix, il pourrait faire alliance avec le bloc de Robert Kotcharyan. Khatchat Kharanyan, un expert-comptable de 42 ans, ne voit pas la présence de ces groupes à l’entrée du bureau de vote d’un très bon œil : « Lors des précédentes élections, sous Serge Sarkissian ou sous Robert Kotcharian, il y avait toujours ces groupes de jeunes gars qui étaient là… c’est très désagréable. Aujourd’hui la société est divisée et il y aura sans doute des heurts, j’en suis persuadé, parce que c’est dans la nature des autorités précédentes mais aussi dans la nature des autorités actuelles qui vont se battre pour conserver leur place ». L’équipe de Nikol Pachinian a déjà pris soin de réserver la place de la République dès lundi matin, et pour les jours suivants. »