Le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé ce mercredi 20 août 2025 de nouvelles sanctions visant plusieurs responsables associés à la Cour pénale internationale (CPI) dont le procureur adjoint sénégalais à la Cour pénale internationale (CPI), Mame Mandiaye Niang. Selon un communiqué partagé par l’avocat français Juan Branco sur sa page Facebook..
Sanctions
Trois autres hauts responsables de la CPI sont également concernés par ces sanctions : Kimberly Prost (Canada), Nicolas Guillou (France) et Nazhat Shameem Khan (Fidji). Washington leur reproche leur participation à des enquêtes et procédures contre des ressortissants américains et israéliens, menées sans l’accord des gouvernements concernés.
Les États-Unis accusent la CPI de “ guerre juridique”
Ces sanctions s’appuient sur le décret présidentiel 14203 de 2020, qui permet de cibler les personnes étrangères impliquées dans des actions jugées hostiles de la CPI envers les États-Unis ou leurs alliés. Marco Rubio qualifie la CPI de “menace à la sécurité nationale et d’instrument de guerre juridique”.
Réaction de Juan Branco
L’avocat franco-espagnol Juan Branco, qui a partagé le communiqué, a appelé les autorités des pays concernés à réagir et à protéger leurs ressortissants. “Je pense en particulier aux autorités sénégalaises, qui président le Comité pour les droits inaliénables de la Palestine », a-t-il écrit.
Selon lui, ces sanctions constituent une menace plus large : « Les avocats des victimes, dont je suis, seront les prochains visés “, a-t-il averti.