Le président par intérim du Ghana, John Dramani Mahama, est candidat à la magistrature suprême face à sept autres prétendants.
Sur le gigantesque campus de l’Université de Legon à Accra, pas d’affiches à l’effigie des candidats. C’est interdit, explique un appariteur. Grace, 19 ans, étudiante en Science Politique, se dit plutôt confiante que ce scrutin se déroulera dans le calme :
« Vu ce que notre nation a traversé (les coups d’Etat, etc), notre démocratie s’est vraiment développée. Il y a des tensions, à l’approche des élections, mais l’atmosphère reste pacifique ».
Edem lui juge toutefois que le Ghana a encore des progrès à faire. Car si beaucoup choisissent entre les deux principaux partis en fonction de leur politique générale, plutôt social démocrate pour le NDC au pouvoir, et plutôt libéral pour le NPP, les considérations ethniques n’ont pas disparu :
« La région Ashanti et celle de la Volta sont les réserves du NDC et du NPP. Quoi qu’il arrive, le NDC ne gagnera jamais en région Ashanti, et gagnera toujours dans la Volta, et ce pour des raisons ethniques ».
Quoi qu’il en soit, malgré des scrutins parfois très serrées, et très tendus comme en 2008, avec à peine 40 000 voix d’écart au deuxième tour entre les deux candidats, le pays a réussi à ne pas sombrer dans la violence.
Alors pourquoi ? Ici nous sommes tolérants, dit un étudiant. Certains évoquent les mariages intercommunautaires, peut être plus fréquents qu’ailleurs. Voilà ce qu’en dit de son côté Cecil, chemise blanche et cravate rouge sur le campus : « Le Ghanéen moyen mène ses petites affaires, et on préfère tous une atmosphère qui nous permette de le faire et gagner notre pain quotidien ».
On sait aussi que si notre parti perd, il peut très bien gagner la fois suivante, ajoute de son côté Felicia. De fait, depuis 1992, le Ghana a organisé cinq scrutins multipartites, et connu déjà deux alternances au pouvoir.
Intérêt des exilés ivoiriens pour l'élection au Ghana
L'élection ghanéenne n'intéresse pas seulement par les Ghanéens. Les Ivoiriens en exil, tous ces partisans de Laurent Gbagbo venus se réfugier au Ghana après la chute de l’ex- président observent ce scrutin de près.
Source: RFI
« Vu ce que notre nation a traversé (les coups d’Etat, etc), notre démocratie s’est vraiment développée. Il y a des tensions, à l’approche des élections, mais l’atmosphère reste pacifique ».
Edem lui juge toutefois que le Ghana a encore des progrès à faire. Car si beaucoup choisissent entre les deux principaux partis en fonction de leur politique générale, plutôt social démocrate pour le NDC au pouvoir, et plutôt libéral pour le NPP, les considérations ethniques n’ont pas disparu :
« La région Ashanti et celle de la Volta sont les réserves du NDC et du NPP. Quoi qu’il arrive, le NDC ne gagnera jamais en région Ashanti, et gagnera toujours dans la Volta, et ce pour des raisons ethniques ».
Quoi qu’il en soit, malgré des scrutins parfois très serrées, et très tendus comme en 2008, avec à peine 40 000 voix d’écart au deuxième tour entre les deux candidats, le pays a réussi à ne pas sombrer dans la violence.
Alors pourquoi ? Ici nous sommes tolérants, dit un étudiant. Certains évoquent les mariages intercommunautaires, peut être plus fréquents qu’ailleurs. Voilà ce qu’en dit de son côté Cecil, chemise blanche et cravate rouge sur le campus : « Le Ghanéen moyen mène ses petites affaires, et on préfère tous une atmosphère qui nous permette de le faire et gagner notre pain quotidien ».
On sait aussi que si notre parti perd, il peut très bien gagner la fois suivante, ajoute de son côté Felicia. De fait, depuis 1992, le Ghana a organisé cinq scrutins multipartites, et connu déjà deux alternances au pouvoir.
Intérêt des exilés ivoiriens pour l'élection au Ghana
L'élection ghanéenne n'intéresse pas seulement par les Ghanéens. Les Ivoiriens en exil, tous ces partisans de Laurent Gbagbo venus se réfugier au Ghana après la chute de l’ex- président observent ce scrutin de près.
Source: RFI