Pour la première fois depuis son exil au Qatar, Karim Wade a choisi la voix orale pour s'attaquer à la "gouvernance clanique" du président Macky Sall en lieu et place des communiqués de presse habituels. Dans cet enregistrement audio, le fils de Wade invite les Sénégalais à dire non "l'égoisme et à l'inertie", sans se prononcer sur son retour tant attendu par ses partisans à Dakar. Interrogé sur Zik Fm, l'analyste politique, Babacar Dione commente.
"Par rapport à la forme, c'est quelqu'un qu'on a pas entendu parler depuis longtemps. Quand Karim Wade se met à parler, cela veut qu'il est un poids par rapport à ce qui se passe sur la scène politique au Sénégal. Est-ce que ce qu'il a dit peut amener les Sénégalais à se ressembler au tour de lui, c'est autre chose", dit-il.
Mais, pour le moment, poursuit l'analyste, "ce qu'on peut c'est que Karim Wade a pu zapper certaines choses. Il a été au cœur de ce qui a été fait par son père, donc on attend de lui qu'il se justifie par rapport à certaines choses". Aussi, dira-t-il, "ce qu'on attend de Karim Wade c'est son parcours professionnel, les ministères qu'il a eu à gérer".
"Par rapport à la forme, c'est quelqu'un qu'on a pas entendu parler depuis longtemps. Quand Karim Wade se met à parler, cela veut qu'il est un poids par rapport à ce qui se passe sur la scène politique au Sénégal. Est-ce que ce qu'il a dit peut amener les Sénégalais à se ressembler au tour de lui, c'est autre chose", dit-il.
Mais, pour le moment, poursuit l'analyste, "ce qu'on peut c'est que Karim Wade a pu zapper certaines choses. Il a été au cœur de ce qui a été fait par son père, donc on attend de lui qu'il se justifie par rapport à certaines choses". Aussi, dira-t-il, "ce qu'on attend de Karim Wade c'est son parcours professionnel, les ministères qu'il a eu à gérer".