Ce samedi matin, une nouvelle attaque ciblée israélienne à l’aide d’un drone se serait déroulée contre un motard dans le nord de la bande de Gaza. Des tirs de roquettes à partir de Gaza ont eu lieu pendant toute la nuit, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Ce sont les localités voisines de la frontière qui sont visées, mais vendredi 5 août au soir, les sirènes ont retenti également dans trois banlieues de Tel Aviv.
En tout, plus de 160 roquettes ont été tirées (sans faire de dégât ni de victimes), avec 95% de succès pour les missiles intercepteurs Dôme de fer.
L’armée israélienne, de son côté, a continué ses frappes, faisant au moins 15 morts côté palestinien, dont un commandant du Jihad islamique mais aussi, selon des sources hospitalières palestiniennes et l'UNICEF, une fillette de 5 ans. Une femme de 23 ans aurait aussi été tuée et 75 civils blessés, selon notre correspondante à Ramallah Alice Froussard.
Un haut-responsable du Jihad islamique arrêté à Jénine
Les principales cibles israéliennes sont les lances roquettes et des entrepôts d’armes dans la bande de Gaza, identifiés avec le Jihad islamique. Mais parallèlement, et c'est le point le plus important à noter ce samedi matin, les arrestations se poursuivent en Cisjordanie.
Il y a quelques heures, les militaires israéliens ont procédé à la capture de plusieurs militants du Jihad islamique et notamment d'un haut responsable de l’organisation dans le secteur de Jénine. Or, c'est l'arrestation de Basaam al-Saadi, l’un des hauts responsables du Jihad islamique palestinien en Cisjordanie, le 2 août, qui avait provoqué ce regain de tension et entraîné en fin de compte l’ouverture des hostilités .
Tout a commencé dans l’après-midi hier vendredi, avec une première salve de tirs israéliens, une quinzaine de cibles en 170 secondes sur un quartier résidentiel de Gaza, disait à Alice Froussard une source sur place. Sur les images, une épaisse fumée grise, des blessés, des morts évacués et des secouristes qui s’affairent parmi les décombres. Pour l’État hébreu, il s’agissait « d’une opération de contre terrorisme » visant l’un des leaders du Jihad islamique palestinien, Taysir al-Jabari. C’est l’une des figures les plus importantes du mouvement qui a été tuée.
À Ramallah, la présidence palestinienne condamne « cette agression israélienne ». Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid précise qu’ « Israël fera tout pour défendre son peuple ». L’émissaire pour l’ONU au Proche-Orient se dit profondément préoccupé et parle « de très dangereuse escalade ».
L'Égypte propose sa médiation
Quant à l’Égypte, l’intermédiaire historique entre Gaza et Israël, elle s’efforce de jouer les médiateurs pour parvenir à un « retour au calme le plus vite possible », précise une source sécuritaire égyptienne. Une délégation du Jihad islamique palestinien s’y rend ce samedi.
En tout, plus de 160 roquettes ont été tirées (sans faire de dégât ni de victimes), avec 95% de succès pour les missiles intercepteurs Dôme de fer.
L’armée israélienne, de son côté, a continué ses frappes, faisant au moins 15 morts côté palestinien, dont un commandant du Jihad islamique mais aussi, selon des sources hospitalières palestiniennes et l'UNICEF, une fillette de 5 ans. Une femme de 23 ans aurait aussi été tuée et 75 civils blessés, selon notre correspondante à Ramallah Alice Froussard.
Un haut-responsable du Jihad islamique arrêté à Jénine
Les principales cibles israéliennes sont les lances roquettes et des entrepôts d’armes dans la bande de Gaza, identifiés avec le Jihad islamique. Mais parallèlement, et c'est le point le plus important à noter ce samedi matin, les arrestations se poursuivent en Cisjordanie.
Il y a quelques heures, les militaires israéliens ont procédé à la capture de plusieurs militants du Jihad islamique et notamment d'un haut responsable de l’organisation dans le secteur de Jénine. Or, c'est l'arrestation de Basaam al-Saadi, l’un des hauts responsables du Jihad islamique palestinien en Cisjordanie, le 2 août, qui avait provoqué ce regain de tension et entraîné en fin de compte l’ouverture des hostilités .
Tout a commencé dans l’après-midi hier vendredi, avec une première salve de tirs israéliens, une quinzaine de cibles en 170 secondes sur un quartier résidentiel de Gaza, disait à Alice Froussard une source sur place. Sur les images, une épaisse fumée grise, des blessés, des morts évacués et des secouristes qui s’affairent parmi les décombres. Pour l’État hébreu, il s’agissait « d’une opération de contre terrorisme » visant l’un des leaders du Jihad islamique palestinien, Taysir al-Jabari. C’est l’une des figures les plus importantes du mouvement qui a été tuée.
À Ramallah, la présidence palestinienne condamne « cette agression israélienne ». Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid précise qu’ « Israël fera tout pour défendre son peuple ». L’émissaire pour l’ONU au Proche-Orient se dit profondément préoccupé et parle « de très dangereuse escalade ».
L'Égypte propose sa médiation
Quant à l’Égypte, l’intermédiaire historique entre Gaza et Israël, elle s’efforce de jouer les médiateurs pour parvenir à un « retour au calme le plus vite possible », précise une source sécuritaire égyptienne. Une délégation du Jihad islamique palestinien s’y rend ce samedi.