Hôpital psychiatrique de Thiaroye
« Certains parmi les malades mentaux errants vont certes développer des maladies. Mais il faut dire aussi que d’autres parmi eux ne vont jamais souffrir d’un quelconque virus. J’émets l’hypothèse que les malades qui sont dans la rue sont plus immunisés par rapport aux saletés qu’ils emmagasinent à longueur de journée. Donc leurs corps se défendent très bien par rapport à toutes les infections qu’ils pourraient avoir. Ils pourraient plus résister à ce virus-là. C’est une hypothèse. Mais il faut être prudent car il y a des malades qui sont fragiles et sont dans la rue. On a toujours dit que leur place n’est pas la rue, mais dans les centres de prise en charge et de réinsertion sociale. Donc, cette pandémie, c’est l’occasion de prendre ces malades-là et de les mettre dans un cadre où on va s’occuper d’eux et les protéger de la transmission comme on protège les détenus dans les prisons. On doit également isoler les malades mentaux pour les mettre à l’abri de toute contamination. Mais également pour pouvoir les soigner », a-t-il expliqué au journal Le Témoin/