Les maladies cardiovasculaires, un véritable problème de santé publique (ANST)



La communauté universitaire a procédé, ce samedi, à la rentrée universitaire, marquée par la leçon inaugurale de rentrée de l’année académique 2015-2016 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Le choix de cette traditionnelle leçon a porté sur: «Les neurosciences : enjeux et perspectives». Introduite par Ibrahima Pierre Ndiaye, vice-président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Anst), cette leçon a été une occasion de mesurer l’impact des maladies cardiovasculaires, ainsi que leurs enjeux». 

«Les maladies cardiovasculaires représentent 30% des hospitalisations et 30% de décès. Elles touchent par an 300 000 aux Etats Unis, 150 000 en Europe. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique avec des coûts qui représentent des centaines de milliards sur le plan économique», a-t-il révélé dans son propos.  D’où la nécessité, d’après ce spécialiste, de faire une politique de communication et de formation des populations. Car, il est d’avis que «durant les quatre (4) premières heures de l’Accident cardio-vasculaire (Avc), on peut déboucher l’artère pour permettre au corps de fonctionner normalement à nouveau. D’ailleurs, nous allons vers des Ano vecteurs qui vont directement nettoyer l’artère. Il ne faut pas priver le cerveau d’oxygène».

Quant à l’épilepsie, il renseigne que «cette pathologie a touché 50 000 personnes dans le monde, sa prise en charge coûte excessivement cher et la réinsertion sociale des épileptiques est difficile. On retrouve plus d’épileptiques chez les polygames et 20% des médicaments sont inefficaces et les molécules de dernier cri coûtent chers». 

«S’agissant des traumatismes crâniens, ils sont importants du fait que dans la société il y a une multitude de formes de stress, avec la dépression qui représente 2/1000 et l’anxiété 10/1000», a-t-il encore indiqué, avant de confier: «Il est impératif de comprendre le fonctionnement du cerveau». 

«Les recherches en neurologie sont axées essentiellement sur la génétique et l’épilepsie. D’ailleurs, les recherches en neurosciences représentent 30% des projets de recherches qui sont évalués à des millions de dollars avec des outils performants pour avoir de bons résultats», a précisé le Pr Ndiaye dans «Le populaire».

Dié BA

Lundi 18 Janvier 2016 13:28


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