La tension est encore montée d’un cran entre la Pologne et l'Ukraine, mercredi 20 septembre, dans la soirée. Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, veut que son pays se concentre sur son propre armement et plus sur l’aide à l'Ukraine, attaquée depuis un an et demi par la Russie. Varsovie veut, en effet, se doter de la plus grande armée d’Europe dans les dix prochaines années, rappelle notre correspondant dans la capitale, Martin Chabal.
Mais cette annonce surprenante de la fin de la fourniture d'armes est forcément liée au contexte actuel autour des céréales ukrainiennes. Le discours de Volodymyr Zelensky mardi devant l’Assemblée générale des Nations unies, est mal passé à Varsovie. Si le président ukrainien n’a pas directement pointé du doigt la Pologne, il est évident que, lorsqu’il a fait allusion à des alliés qui préparent le terrain à la Russie, c’est la Pologne qui était visée, depuis que le pays a choisi de maintenir ses frontières fermées aux céréales ukrainiennes. Ces déclarations ont valu à l’ambassadeur ukrainien en Pologne une convocation d’urgence.
Les deux alliés sont à couteaux tirés. Une situation qui ne semble pas s’arranger, alors que le gouvernement polonais est en pleine campagne électorale, durant laquelle il veut faire passer l’intérêt des Polonais avant tout.
Jeudi 21 septembre, le ministre ukrainien de l'Agriculture, Mykola Solskiï, a indiqué que des négociations avec Varsovie à propos des céréales de la discorde se tiendraient « dans les prochains jours ». « Les deux parties ont réaffirmé les relations étroites et constructives », a-t-il ajouté. Plus tôt, le porte-parole du gouvernement polonais, Piotr Müller, a indiqué que Varsovie assure encore les livraisons d'armes « convenues antérieurement » avec Kiev.
Mais cette annonce surprenante de la fin de la fourniture d'armes est forcément liée au contexte actuel autour des céréales ukrainiennes. Le discours de Volodymyr Zelensky mardi devant l’Assemblée générale des Nations unies, est mal passé à Varsovie. Si le président ukrainien n’a pas directement pointé du doigt la Pologne, il est évident que, lorsqu’il a fait allusion à des alliés qui préparent le terrain à la Russie, c’est la Pologne qui était visée, depuis que le pays a choisi de maintenir ses frontières fermées aux céréales ukrainiennes. Ces déclarations ont valu à l’ambassadeur ukrainien en Pologne une convocation d’urgence.
Les deux alliés sont à couteaux tirés. Une situation qui ne semble pas s’arranger, alors que le gouvernement polonais est en pleine campagne électorale, durant laquelle il veut faire passer l’intérêt des Polonais avant tout.
Jeudi 21 septembre, le ministre ukrainien de l'Agriculture, Mykola Solskiï, a indiqué que des négociations avec Varsovie à propos des céréales de la discorde se tiendraient « dans les prochains jours ». « Les deux parties ont réaffirmé les relations étroites et constructives », a-t-il ajouté. Plus tôt, le porte-parole du gouvernement polonais, Piotr Müller, a indiqué que Varsovie assure encore les livraisons d'armes « convenues antérieurement » avec Kiev.