Depuis un certain temps, l’opposition et une large frange de la société civile vilipendent et décrient la spéculation foncière grandissante. Le Front Siggil Senegaal en a fait un thème de campagne lors des élections passées et Bennoo Siggil Senegaal continue d’en faire ses choux gras. La Ligue Démocratique (LD) donne des détails et des précisions sur ce qu’elle appelle «un vaste programme de bradage du patrimoine foncier de l’Etat et de la nation par les autorités de l’alternance sous la caution ou l’instigation directe du chef de l’Etat».
Les camarades d’Abdoulaye Bathily ont indiqué que «le domaine national, le domaine privé et le domaine public de l’Etat sont ainsi mis sous coupes réglées et systématiquement bradés en violation flagrante des règles et procédures en l’espèce, au détriment des intérêts supérieurs de l’Etat et de la Nation». Ils ont expliqué qu’aujourd’hui, «des experts évaluent à plusieurs centaines de milliards le manque à gagner pour l’Etat sur la cession illégale des terres de son domaine public maritime (DPM) dont pourtant imprescriptibilité et inaliénabilité sont les attributs de sa personnalité juridique».
La Ligue Démocratique a révélé que «récemment le Président de la République a attribué gratuitement 400 hectares à Tivaoune Peulh à Alioune Badara Badiane PDG de NAMORA pour la réalisation, dit-il, de 40.000 logements. Pendant ce temps Monsieur Badiane, après avoir installé quelques villas témoins, fait le tour du monde, pour vendre des logements virtuels aux sénégalais de la diaspora». Et de relever : «un Etat qui a été obligé de diminuer de 135 milliards sa loi de finance initiale et qui tend la main à la communauté des bailleurs peut-il être pris au sérieux avec de telles pratiques ?»
Une autre révélation de taille des jallarbistes, c’est que «les immeubles du patrimoine bâti de l’Etat sont cédés à tour de bras, à bas prix, à des personnalités du régime, sur simple instruction du Président de la République, dérogeant ainsi à une disposition du code du domaine de l’Etat qui fait obligation d’avoir en amont l’autorisation parlementaire pour de telles cessions (pour exemple on peut citer les immeubles situés dans le périmètre entre l’Avenue des Diambars et le boulevard Rossvelt)».
Selon eux, «pendant que l’Etat se débarrasse ainsi de son patrimoine, il conventionne, pour abriter ses services, des immeubles appartenant le plus souvent à ces mêmes personnalités du régime».
Les camarades d’Abdoulaye Bathily sont, par ailleurs, revenus sur la vente des 30 hectares et ensuite 26 dans les réserves foncières de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à Mbackiou Faye. Ils l’ont ouvertement dénoncés en faisant savoir que le mètre carré a été cédé à 4410 alors que le prix réel avoisine 250.000 francs le mètre carré.
Les camarades d’Abdoulaye Bathily ont indiqué que «le domaine national, le domaine privé et le domaine public de l’Etat sont ainsi mis sous coupes réglées et systématiquement bradés en violation flagrante des règles et procédures en l’espèce, au détriment des intérêts supérieurs de l’Etat et de la Nation». Ils ont expliqué qu’aujourd’hui, «des experts évaluent à plusieurs centaines de milliards le manque à gagner pour l’Etat sur la cession illégale des terres de son domaine public maritime (DPM) dont pourtant imprescriptibilité et inaliénabilité sont les attributs de sa personnalité juridique».
La Ligue Démocratique a révélé que «récemment le Président de la République a attribué gratuitement 400 hectares à Tivaoune Peulh à Alioune Badara Badiane PDG de NAMORA pour la réalisation, dit-il, de 40.000 logements. Pendant ce temps Monsieur Badiane, après avoir installé quelques villas témoins, fait le tour du monde, pour vendre des logements virtuels aux sénégalais de la diaspora». Et de relever : «un Etat qui a été obligé de diminuer de 135 milliards sa loi de finance initiale et qui tend la main à la communauté des bailleurs peut-il être pris au sérieux avec de telles pratiques ?»
Une autre révélation de taille des jallarbistes, c’est que «les immeubles du patrimoine bâti de l’Etat sont cédés à tour de bras, à bas prix, à des personnalités du régime, sur simple instruction du Président de la République, dérogeant ainsi à une disposition du code du domaine de l’Etat qui fait obligation d’avoir en amont l’autorisation parlementaire pour de telles cessions (pour exemple on peut citer les immeubles situés dans le périmètre entre l’Avenue des Diambars et le boulevard Rossvelt)».
Selon eux, «pendant que l’Etat se débarrasse ainsi de son patrimoine, il conventionne, pour abriter ses services, des immeubles appartenant le plus souvent à ces mêmes personnalités du régime».
Les camarades d’Abdoulaye Bathily sont, par ailleurs, revenus sur la vente des 30 hectares et ensuite 26 dans les réserves foncières de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à Mbackiou Faye. Ils l’ont ouvertement dénoncés en faisant savoir que le mètre carré a été cédé à 4410 alors que le prix réel avoisine 250.000 francs le mètre carré.