Le refus de mise en liberté provisoire et le rejet de la demande de transfèrement de Farba Ngom au pavillon spécial de l'hôpital Aristide Le Dantec, malgré la contre-expertise qui alerte sur un risque de « mort subite nocturne », ont été évoqués ce dimanche, à l'émission "Face au jury" sur PressAfrik Tvhd. Babacar Fall, secrétaire général du Groupe de Recherche et Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (Gratec), qui était l'invité, a appelé au respect de la décision prise par le juge de la Chambre financière. Il a estimé que ce dernier maîtrise parfaitement le dossier.
« On doit respecter la décision du juge, il sait ce qui est dans le dossier », a-t-il affirmé, indiquant que les juges du Collège des juges d’instruction du Pool Judiciaire Financier (PJF) disposent de tous les éléments nécessaires pour apprécier si l’accusé doit bénéficier d’une liberté provisoire ou être interné au pavillon spécial.
« Si les juges estiment que sa liberté peut compromettre la manifestation de la vérité, ils ont le libre arbitre de l’envoyer au pavillon spécial », a-t-il notamment déclaré. M. Fall a rappelé qu’il existe des détenus malades, poursuivis pour des charges moins graves que celles qui pèsent sur ce proche de l'ancien président Macky Sall.
Pour rappel, le député-maire, Farba Ngom, a été épinglé dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF). La Chambre d’accusation financière l’accuse des faits d' "association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur des deniers publics, conversion, transfert, dissimulation, acquisition et détention ou utilisation de biens provenant d’un crime ou d’un délit ».
« On doit respecter la décision du juge, il sait ce qui est dans le dossier », a-t-il affirmé, indiquant que les juges du Collège des juges d’instruction du Pool Judiciaire Financier (PJF) disposent de tous les éléments nécessaires pour apprécier si l’accusé doit bénéficier d’une liberté provisoire ou être interné au pavillon spécial.
« Si les juges estiment que sa liberté peut compromettre la manifestation de la vérité, ils ont le libre arbitre de l’envoyer au pavillon spécial », a-t-il notamment déclaré. M. Fall a rappelé qu’il existe des détenus malades, poursuivis pour des charges moins graves que celles qui pèsent sur ce proche de l'ancien président Macky Sall.
Pour rappel, le député-maire, Farba Ngom, a été épinglé dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF). La Chambre d’accusation financière l’accuse des faits d' "association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur des deniers publics, conversion, transfert, dissimulation, acquisition et détention ou utilisation de biens provenant d’un crime ou d’un délit ».