Des proches des victimes de l’explosion de lundi à Benghazi, lors des funérailles, ce mardi 14 mai. REUTERS/Esam Al-Fetori
Le rapport indique que le véhicule, une Toyota grise, transportait quinze à vingt kilogrammes d'explosifs. Les enquêteurs affirment qu'il s'agissait d'explosifs antichars Térylène.
Les experts en mines et explosifs du ministère de la Défense sont parvenus à cette conclusion en raison de la destruction totale du véhicule et de l'étendue des dommages causés aux véhicules alentour. Les éclats se sont en effet projetés sur une très longue distance, puisqu'ils ont même atteint une voiture qui stationnait à trois cents mètres de l'explosion.
Qui étaient les passagers ?
Les enquêteurs confirment par ailleurs que le véhicule, qui n'était pas piégé, était en mouvement au moment de l'explosion. Selon leur analyse, l'explosion était accidentelle. Reste à déterminer l'identité du chauffeur et du passager de ce véhicule qui transportait une importante quantité d'explosifs. Il s’agit également de déterminer leur appartenance ou non à un groupuscule. S'agit-il de personnes proches de l'ancien régime, d'islamistes, ou de trafiquants de drogues ? Tripoli, pour l'heure, n'exclut aucune hypothèse.
Le signe de la faiblesse des forces de sécurité
Si, selon ces premiers éléments de l'enquête, l'explosion de lundi n'était pas un attentat à la voiture piégée, elle illustre néanmoins la détérioration de la situation à Benghazi. Une ville qui vit au rythme des assassinats ciblés, des attaques contre des commissariats et des intérêts étrangers.
Elle témoigne aussi de la faible emprise des forces de sécurité sur des groupes qui se sentent suffisamment à l'aise pour transporter, en ville et en plein jour, d'importants stocks d'explosifs à bord de véhicules civils.
Source: RFI
Les experts en mines et explosifs du ministère de la Défense sont parvenus à cette conclusion en raison de la destruction totale du véhicule et de l'étendue des dommages causés aux véhicules alentour. Les éclats se sont en effet projetés sur une très longue distance, puisqu'ils ont même atteint une voiture qui stationnait à trois cents mètres de l'explosion.
Qui étaient les passagers ?
Les enquêteurs confirment par ailleurs que le véhicule, qui n'était pas piégé, était en mouvement au moment de l'explosion. Selon leur analyse, l'explosion était accidentelle. Reste à déterminer l'identité du chauffeur et du passager de ce véhicule qui transportait une importante quantité d'explosifs. Il s’agit également de déterminer leur appartenance ou non à un groupuscule. S'agit-il de personnes proches de l'ancien régime, d'islamistes, ou de trafiquants de drogues ? Tripoli, pour l'heure, n'exclut aucune hypothèse.
Le signe de la faiblesse des forces de sécurité
Si, selon ces premiers éléments de l'enquête, l'explosion de lundi n'était pas un attentat à la voiture piégée, elle illustre néanmoins la détérioration de la situation à Benghazi. Une ville qui vit au rythme des assassinats ciblés, des attaques contre des commissariats et des intérêts étrangers.
Elle témoigne aussi de la faible emprise des forces de sécurité sur des groupes qui se sentent suffisamment à l'aise pour transporter, en ville et en plein jour, d'importants stocks d'explosifs à bord de véhicules civils.
Source: RFI