Le tribunal de Dakar, statuant en référé le 22 décembre dernier, a rendu une décision favorable à l'opérateur économique Bocar Samba Dièye dans le conflit de longue date qui l'oppose à la société suisse Ascot Commodities. Cette décision rétracte une ordonnance précédemment rendue en mai 2025.
Le tribunal a prononcé la rétractation d'une ordonnance datée du 23 mai 2025, qui permettait à la société étrangère d'exécuter au Sénégal une sentence arbitrale internationale.
À l'origine du litige, Ascot Commodities réclamait le paiement de créances remontant à l'année 2004. Sur cette base, la société avait obtenu une condamnation de l’opérateur sénégalais devant la chambre arbitrale internationale.
De son côté, Bocar Samba Dièye a toujours qualifié ces créances de « fictives ». L'homme d'affaires soutient que la cargaison de riz concernée par le litige avait été intégralement réglée via un compte séquestre ouvert à la Bicis. Il affirme par ailleurs que c'est la société suisse qui lui est redevable, rappelant qu'Ascot avait été condamnée par le passé à lui verser la somme de 800 millions de francs CFA.
Malgré la contestation de fond, la société Ascot avait engagé, le 14 novembre 2025, une procédure de saisie-attribution de créances sur les avoirs de l’opérateur économique pour un montant total de 7 042 017 089 francs CFA.
En réaction, Bocar Samba Dièye a introduit une assignation en contestation afin d'obtenir la main levée de cette saisie. Selon « Libération », cette procédure spécifique est actuellement en cours d'examen devant le Tribunal de Commerce. L'annulation de l'ordonnance d'exécution par le tribunal de référé le 22 décembre constitue une étape clé dans cette bataille judiciaire.
Le tribunal a prononcé la rétractation d'une ordonnance datée du 23 mai 2025, qui permettait à la société étrangère d'exécuter au Sénégal une sentence arbitrale internationale.
À l'origine du litige, Ascot Commodities réclamait le paiement de créances remontant à l'année 2004. Sur cette base, la société avait obtenu une condamnation de l’opérateur sénégalais devant la chambre arbitrale internationale.
De son côté, Bocar Samba Dièye a toujours qualifié ces créances de « fictives ». L'homme d'affaires soutient que la cargaison de riz concernée par le litige avait été intégralement réglée via un compte séquestre ouvert à la Bicis. Il affirme par ailleurs que c'est la société suisse qui lui est redevable, rappelant qu'Ascot avait été condamnée par le passé à lui verser la somme de 800 millions de francs CFA.
Malgré la contestation de fond, la société Ascot avait engagé, le 14 novembre 2025, une procédure de saisie-attribution de créances sur les avoirs de l’opérateur économique pour un montant total de 7 042 017 089 francs CFA.
En réaction, Bocar Samba Dièye a introduit une assignation en contestation afin d'obtenir la main levée de cette saisie. Selon « Libération », cette procédure spécifique est actuellement en cours d'examen devant le Tribunal de Commerce. L'annulation de l'ordonnance d'exécution par le tribunal de référé le 22 décembre constitue une étape clé dans cette bataille judiciaire.