La Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) de Louga Commune a exprimé, jeudi 2 octobre, sa « profonde tristesse » après la nomination du commissaire Mamadou Lamarana Diallo à la tête du commissariat spécial de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass.
Dans le communiqué parvenu à PressAfrik, l’organisation rappelle que l’officier de police « s’était tristement illustré » lors de son passage à Louga et à Rufisque, notamment à travers « l’arrestation arbitraire » de plusieurs responsables locaux de PASTEF. Il s’agit, selon le texte, de Ndiuck Sarr, coordonnateur communal, d’Abass Boubou Ndiaye, chargé de la massification, et de Djiby Ndour, membre du bureau communal.
Le cas de ce dernier est particulièrement mis en avant. Arrêté le 2 juin 2023, Djiby Ndour avait révélé, après sa libération, avoir subi « des tortures ordonnées par le commissaire Lamarana Diallo ». Le communiqué cite des aveux forcés supposément exigés pour établir un lien de financement et de directives avec Ousmane Sonko.
« Djiby Ndour a été torturé à trois reprises au cours d’une seule nuit. Un de ses doigts a été brisé et il a été privé de tout soin », affirme le document, ajoutant qu’il n’a été conduit au district sanitaire de Louga que deux jours plus tard, après une crise d’hypotension. La JPS soutient également qu’« un policier, sous les yeux du commissaire, avait lancé une grenade lacrymogène dans sa cellule », provoquant des séquelles durables qui auraient compromis son avenir académique.
Le communiqué accuse aussi le commissaire d’avoir « saccagé le siège de PASTEF Louga », juste après la dissolution du parti.
Pour la JPS, cette nomination « revient à insulter la mémoire de nos martyrs et de nos victimes ». L’organisation appelle les autorités à réserver ces postes stratégiques à « des personnes compétentes, patriotes et respectueuses des droits humains », tout en réaffirmant son exigence de justice pour les victimes de violences politiques.
Dans le communiqué parvenu à PressAfrik, l’organisation rappelle que l’officier de police « s’était tristement illustré » lors de son passage à Louga et à Rufisque, notamment à travers « l’arrestation arbitraire » de plusieurs responsables locaux de PASTEF. Il s’agit, selon le texte, de Ndiuck Sarr, coordonnateur communal, d’Abass Boubou Ndiaye, chargé de la massification, et de Djiby Ndour, membre du bureau communal.
Le cas de ce dernier est particulièrement mis en avant. Arrêté le 2 juin 2023, Djiby Ndour avait révélé, après sa libération, avoir subi « des tortures ordonnées par le commissaire Lamarana Diallo ». Le communiqué cite des aveux forcés supposément exigés pour établir un lien de financement et de directives avec Ousmane Sonko.
« Djiby Ndour a été torturé à trois reprises au cours d’une seule nuit. Un de ses doigts a été brisé et il a été privé de tout soin », affirme le document, ajoutant qu’il n’a été conduit au district sanitaire de Louga que deux jours plus tard, après une crise d’hypotension. La JPS soutient également qu’« un policier, sous les yeux du commissaire, avait lancé une grenade lacrymogène dans sa cellule », provoquant des séquelles durables qui auraient compromis son avenir académique.
Le communiqué accuse aussi le commissaire d’avoir « saccagé le siège de PASTEF Louga », juste après la dissolution du parti.
Pour la JPS, cette nomination « revient à insulter la mémoire de nos martyrs et de nos victimes ». L’organisation appelle les autorités à réserver ces postes stratégiques à « des personnes compétentes, patriotes et respectueuses des droits humains », tout en réaffirmant son exigence de justice pour les victimes de violences politiques.