Les magistrats ne veulent plus que le président de la République préside le Conseil supérieur de la magistrature (Csm). C’est ce qu’ils ont fait savoir à travers un document parvenu à la rédaction de Pressafrik.com. Et pour cause, Maguette Diop et Cie considèrent que cela peut être perçu comme une immixtion de l’Exécutif dans les affaires du pouvoir Judiciaire. Ce qui est une contradiction à la séparation des pouvoirs garantie par la Constitution.
Mais le Conseil exécutif de l’Ums ne s’en arrête pas là puisque ses membres n’ont pas non plus épargné les ministres de la Justice qui ont eu à occuper ce poste depuis 10 ans mais qui n’ont rien fait pour rectifier la donne. Et ils en veulent pour preuve, la non application «des projets de textes visant à moderniser la Justice (qui) remontent à plus de 10 ans et tardant à être adoptés en dépit des multiples promesses».
Les juges ont aussi dénoncé «la faiblesse du budget alloué au ministère de la Justice. Ce qui «a fini de confiner le service public de la Justice dans un état de dénuement total, créant un malaise profond au sein de l’ensemble des acteurs de la justice».
Les camarades de Magatte Diop ont aussi exhorté le ministre de l’Economie des Finances et du Plan à les doter «d’un centre de formation digne de ce nom».
Mais le Conseil exécutif de l’Ums ne s’en arrête pas là puisque ses membres n’ont pas non plus épargné les ministres de la Justice qui ont eu à occuper ce poste depuis 10 ans mais qui n’ont rien fait pour rectifier la donne. Et ils en veulent pour preuve, la non application «des projets de textes visant à moderniser la Justice (qui) remontent à plus de 10 ans et tardant à être adoptés en dépit des multiples promesses».
Les juges ont aussi dénoncé «la faiblesse du budget alloué au ministère de la Justice. Ce qui «a fini de confiner le service public de la Justice dans un état de dénuement total, créant un malaise profond au sein de l’ensemble des acteurs de la justice».
Les camarades de Magatte Diop ont aussi exhorté le ministre de l’Economie des Finances et du Plan à les doter «d’un centre de formation digne de ce nom».