Le président Macky Sall ne digère pas la façon de procéder de Air France. La compagnie aérienne, qui a annoncé dans un communiqué que la desserte Paris-Dakar sera rouverte à partir du 16 juin 2020, avec 4 vols par semaine, n'en a pas informé l'État du Sénégal, qui semble-t-il, a été mis devant le fait accompli.
Une attitude que le président Sall a qualifié "d'inélégante" mercredi lors du conseil des ministres, qui s'est tenu au Palais. Le chef de l'État a eu à interpeller directement le ministre des Transports aériens sur la question. Et Alioune Sarr avoue n'avoir pas été saisi au préalablement.
Macky Sall aurait violemment critiqué cette décision, qui dénote selon des ministres, de l'attitude condescendante de la France à l'égard des pays africains, qu'elle prend toujours pour ses colonies.
D'après le chef de l'État dans le journal 'L'Observateur', beaucoup de ses homologues de la sous-région ont été outrés par ce communiqué, qui pourrait mettre en mal les dirigeants avec leur peuple.
"Le jour où nous déciderons de l'ouverture des frontières, nous utiliserons les mêmes procédés que lors de la prise de décision de la fermeture", a expliqué M. Sall, ajoutant que " vu la la situation actuelle de la pandémie, rien n'est encore décidé. Le moment venu, nous évoluerons avec les spécialistes si les frontières doivent être ouvertes ou pas ".
Une attitude que le président Sall a qualifié "d'inélégante" mercredi lors du conseil des ministres, qui s'est tenu au Palais. Le chef de l'État a eu à interpeller directement le ministre des Transports aériens sur la question. Et Alioune Sarr avoue n'avoir pas été saisi au préalablement.
Macky Sall aurait violemment critiqué cette décision, qui dénote selon des ministres, de l'attitude condescendante de la France à l'égard des pays africains, qu'elle prend toujours pour ses colonies.
D'après le chef de l'État dans le journal 'L'Observateur', beaucoup de ses homologues de la sous-région ont été outrés par ce communiqué, qui pourrait mettre en mal les dirigeants avec leur peuple.
"Le jour où nous déciderons de l'ouverture des frontières, nous utiliserons les mêmes procédés que lors de la prise de décision de la fermeture", a expliqué M. Sall, ajoutant que " vu la la situation actuelle de la pandémie, rien n'est encore décidé. Le moment venu, nous évoluerons avec les spécialistes si les frontières doivent être ouvertes ou pas ".