Macky se félicite de l’unité difficile avec benno Siggil Sénégal, qu’ils ont réussi avec Benno Bokk Yaakaar

« Nous avons réussi l’unité, dans l’effort dans la recherche de consensus. Que n’a-t-on pas dit dans le Benno Siggil Sénégal. Ceux qui parlaient du Tassaro se sont tus à jamais, » lance avec satisfaction Macky Sall.



Il dira qu’en politique les consensus sont difficiles à bâtir. Mais lorsque les parties ont affiché le même objectif, qui est de servir ce pays. L’unité tant recherchée a été facilement retrouvée, au bénéfice de la démocratie. « Cette unité nous permettra le 25 mars de parachever la marche vers le progrès et la démocratie », soutient le candidat de l’opposition.

« La décision que j’avais prise de soutenir le candidat de l’opposition le mieux placé, je la confirmerai en mettant en place un véritable gouvernement de la république où sera perceptible, cette coalition arc-en-ciel formée de compétences diverses au service du Sénégal », s’engage-t-il, tout en précisant que : « C’est fini au Sénégal avec un pouvoir arrogant, nous mettrons un gouvernement du peuple pour le peuple. Un gouvernement qui travaillera dans l’éthique, l’humilité, la sobriété, mais aussi dans l’efficacité, et la vertu ».
Macky réitère sa promesse à Mbour, de diminuer les denrées de première nécessité, qui sera la première mesure que prendra son gouvernement. Car selon lui, c’est possible en diminuant le gaspillage et le népotisme qui gangrène l’épanouissement social de ce pays…

A la jeunesse, il a rappelé « votre avenir est entre vos mains. Ma Carte, mon avenir, mais aussi ma mobilisation mon avenir », a-t-il dit en leur demandant de rester vigilant pour la sauvegarde de la paix au soir du 25 mars, comme en 2000. Macky a rendu un hommage mérité au président Abdou Diouf, qui a su, selon lui, après 19 ans de pouvoir partir la tête haute, en démocrate, sans entrainer le Sénégal dans la violence.

« Je souhaite à l’autre, qui ne devrait pas être candidat qui l’a été par la force des choses, hélas. Qu’il puisse avoir la même grandeur. Qu’il puisse partir sans que l’on ait à verser encore le sang sénégalais. Le sang qui n’a que trop coulé déjà, pendant la campagne électorale. Nul n’a le droit de nous replonger dans cette atmosphère »,  prévient-il, avant de lancer un appel aux observateurs. « J’invite l’ensemble des observateurs à reprendre service immédiatement, pour accompagner le processus démocratique qui est en train de se jouer au Sénégal. Et ça va être le début d’un commencement sur l’ensemble du continent africain ».
El Hadji Daouda DIAW (petiteote.net pour APPEL)
 
 

Mamadou Sakhir Ndiaye

Vendredi 16 Mars 2012 13:46


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