Les relations entre Hery Rajaonarimampianina et l'Assemblée nationale ont toujours été compliquées. Le président n'ayant pas de parti au moment des élections il n'a pas de représentant au Parlement et il a dû nouer des alliances très fragiles. Des alliances mises à l'épreuve lors de chaque session parlementaire par des tentatives de destitution du gouvernement. Cette fois, les députés ont agi discrètement, mais sont allés plus loin, ils veulent faire tomber la tête de l'Exécutif. Le motif invoqué : des violations répétées de la Constitution, mais ce qui a le plus agacé les députés ce sont les Assises nationales de la réconciliation nationale, il y a trois semaines. Les élus de l'Assemblée n'étaient pas invités et les résolutions prévoyaient même la dissolution de la Chambre.
Une situation délicate
Depuis la menace de la dissolution planait et celle de la déchéance du président s'est concrétisée. C'était à celui qui dégainerait le premier. L'arbitre, selon la Constitution, devrait être la fameuse Haute Cour de justice. Puisqu'elle n'existe pas, c'est à la Haute Cour constitutionnelle que revient le dernier mot. Une cour qui jusqu'à maintenant s'est quasiment toujours rangée du côté du président Rajaonarimampianina. Quoi que fasse la HCC, qu'elle valide ou qu'elle rejette la déchéance, la situation est extrêmement délicate pour le président.
Une situation délicate
Depuis la menace de la dissolution planait et celle de la déchéance du président s'est concrétisée. C'était à celui qui dégainerait le premier. L'arbitre, selon la Constitution, devrait être la fameuse Haute Cour de justice. Puisqu'elle n'existe pas, c'est à la Haute Cour constitutionnelle que revient le dernier mot. Une cour qui jusqu'à maintenant s'est quasiment toujours rangée du côté du président Rajaonarimampianina. Quoi que fasse la HCC, qu'elle valide ou qu'elle rejette la déchéance, la situation est extrêmement délicate pour le président.