Le président malgache Andry Rajoelina a annoncé, ce lundi soir 6 octobre, la nomination du général de division Ruphin Fortunat Zafisambo au poste de Premier ministre, pour rétablir l'ordre et la confiance du public. Ce général, assez méconnu, ne faisait pas partie des pressentis pour occuper le poste. Il aura pour mission de rétablir l’ordre public et d’améliorer les conditions de vie de la jeune génération malgache qui a accueilli cette nomination avec scepticisme.
Nous savons encore peu de choses de ce militaire dont le nom ne faisait pas partie de la liste qui circulait depuis quelques jours. Le général de brigade Ruphin Fortunat Dimbisoa Zafisambo était en poste, depuis 2021, au sein de la primature. Il était le chef de cabinet militaire du Premier ministre Christian Ntsay.
Ce militaire de l’armée de terre a fait ses études à l’Académie militaire d’Antsirabe, en 1991, et son enseignement militaire de second degré, en France. Le nouveau Premier ministre vient du corps administratif.
Un spécialiste de l’armée nous a expliqué que ce général restait assez méconnu dans le sérail. Aucun fait d’arme à son actif. Il est, en revanche, connu dans le monde du basketball puisqu’il est le manager général de la Fédération de basket.
Dans son allocution télévisée, le président Andry Rajoelina a annoncé nommer un homme « intègre, travaillant rapidement, ayant de l'ouverture et de l'écoute, capable de redonner confiance à la population ».
Le chef de l’État n’a pas manqué de souligner, à plusieurs reprises, l’importance de ramener l’ordre public sur l’île, pour éviter que Madagascar ne ressemble « à d’autres pays, comme Haïti, où des bandits et des mafias sont à la tête de l’État. Cela a failli arriver ici, affirme-t-il, en référence aux scènes de pillages qui avaient eu lieu la semaine dernière, « mais je suis revenu à temps », a-t-il ajouté.
Parmi les chantiers prioritaires confiés à ce Général, outre rétablir l’ordre public : améliorer la distribution d’eau et d’énergie, éradiquer la corruption et mettre en place un budget spécial pour construire de nouvelles cités universitaires.
Des objectifs ambitieux et un délai très court : Andry Rajoelina laisse à son nouveau Premier ministre six mois pour relever ces défis. Autrement, « nous prendrons les décisions qui s’imposent » a prévenu le chef de l’État.
Une concertation nationale sera prochainement ouverte sous l’égide du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes, promet aussi Andry Rajoelina.
Menace de grève générale
« Aucune manœuvre de façade ne saurait remplacer une réponse directe à nos revendications » a écrit le collectif Gen Z dans un communiqué publié juste après l’annonce. Parmi ces revendications : le respect du droit de manifester sans répression ou encore la révocation du président du Sénat.
Le texte est également signé par l’ONG Transparency International et la Solidarité syndicale de Madagascar, premier syndicat de la Grande Île.
Les signataires laissent un délai de 48 h au président pour satisfaire leurs revendications. Ils menacent autrement de déclencher une grève générale nationale.
Nous savons encore peu de choses de ce militaire dont le nom ne faisait pas partie de la liste qui circulait depuis quelques jours. Le général de brigade Ruphin Fortunat Dimbisoa Zafisambo était en poste, depuis 2021, au sein de la primature. Il était le chef de cabinet militaire du Premier ministre Christian Ntsay.
Ce militaire de l’armée de terre a fait ses études à l’Académie militaire d’Antsirabe, en 1991, et son enseignement militaire de second degré, en France. Le nouveau Premier ministre vient du corps administratif.
Un spécialiste de l’armée nous a expliqué que ce général restait assez méconnu dans le sérail. Aucun fait d’arme à son actif. Il est, en revanche, connu dans le monde du basketball puisqu’il est le manager général de la Fédération de basket.
Dans son allocution télévisée, le président Andry Rajoelina a annoncé nommer un homme « intègre, travaillant rapidement, ayant de l'ouverture et de l'écoute, capable de redonner confiance à la population ».
Le chef de l’État n’a pas manqué de souligner, à plusieurs reprises, l’importance de ramener l’ordre public sur l’île, pour éviter que Madagascar ne ressemble « à d’autres pays, comme Haïti, où des bandits et des mafias sont à la tête de l’État. Cela a failli arriver ici, affirme-t-il, en référence aux scènes de pillages qui avaient eu lieu la semaine dernière, « mais je suis revenu à temps », a-t-il ajouté.
Parmi les chantiers prioritaires confiés à ce Général, outre rétablir l’ordre public : améliorer la distribution d’eau et d’énergie, éradiquer la corruption et mettre en place un budget spécial pour construire de nouvelles cités universitaires.
Des objectifs ambitieux et un délai très court : Andry Rajoelina laisse à son nouveau Premier ministre six mois pour relever ces défis. Autrement, « nous prendrons les décisions qui s’imposent » a prévenu le chef de l’État.
Une concertation nationale sera prochainement ouverte sous l’égide du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes, promet aussi Andry Rajoelina.
Menace de grève générale
« Aucune manœuvre de façade ne saurait remplacer une réponse directe à nos revendications » a écrit le collectif Gen Z dans un communiqué publié juste après l’annonce. Parmi ces revendications : le respect du droit de manifester sans répression ou encore la révocation du président du Sénat.
Le texte est également signé par l’ONG Transparency International et la Solidarité syndicale de Madagascar, premier syndicat de la Grande Île.
Les signataires laissent un délai de 48 h au président pour satisfaire leurs revendications. Ils menacent autrement de déclencher une grève générale nationale.