La société civile a obtenu gain de cause : la libération de Thomas Razafindremaka, après quasiment dix jours sous mandat de dépôt. Le tribunal d'Ihosy a décidé de se dessaisir de l'affaire. Ce qui lui a été accordé par la Cour Suprême, sur une demande de l’organisation Rohy.
Le Tribunal de première instance de la capitale se saisit donc du cas. Le 6 janvier dernier, Thomas Razafindremaka avait écrit un courrier au ministère de la Justice où il mettait en cause la probité de plusieurs personnalités du palais de justice d'Ihosy. Peu de temps après, l’homme était incarcéré, tombé sous le coup d’une plainte pour extorsion de fonds parmi d’autres chefs d’accusation.
Depuis, la société civile dénonce cette incarcération qu’elle juge abusive. Et a demandé à ce que le tribunal d'Ihosy et ses magistrats « ne soient pas juge et partie ». Cependant, la bataille n’est pas terminée. Le procès de Thomas Razafindremaka aura lieu début mars. Un procès qui sera plus équitable, espèrent certains observateurs.
Le Tribunal de première instance de la capitale se saisit donc du cas. Le 6 janvier dernier, Thomas Razafindremaka avait écrit un courrier au ministère de la Justice où il mettait en cause la probité de plusieurs personnalités du palais de justice d'Ihosy. Peu de temps après, l’homme était incarcéré, tombé sous le coup d’une plainte pour extorsion de fonds parmi d’autres chefs d’accusation.
Depuis, la société civile dénonce cette incarcération qu’elle juge abusive. Et a demandé à ce que le tribunal d'Ihosy et ses magistrats « ne soient pas juge et partie ». Cependant, la bataille n’est pas terminée. Le procès de Thomas Razafindremaka aura lieu début mars. Un procès qui sera plus équitable, espèrent certains observateurs.