
Sa proximité avec l'ancien chef de l'Etat et son parti le HVM, Rivo Rakotovao l'assume. « Bien sûr, il y a des suspicions, car tout le monde connait mon choix en tant que citoyen, mais c'est là même qu'il faut faire la différence. Maintenant, je suis à un niveau de responsabilités où je dois accomplir ma mission en respectant la République », déclare le président par intérim.
Sa neutralité ce sont ses « actes qui la justifieront », explique-t-il. Et pour prouver sa bonne foi, le président de la République par intérim indique ne plus être membre du parti de Hery Rajaonarimampianina depuis dix jours. Si sa démission en tant que chef du HVM, il y a un mois et demi, avait été médiatisée, cette fois-ci son départ définitif du parti s’est fait en toute discrétion.
« Je ne veux plus m'immiscer officiellement dans le parti », souligne-t-il. Officieusement coupera-t-il ses liens avec Hery Rajaonarimampianina ? « Cela relève du domaine du privé », affirme-t-il. « Il y a un gouvernement de consensus donc même en Conseil des ministres il y aura des gens qui n'auront pas les mêmes tendances politiques que moi », se défend ce proche de l'ancien chef de l'Etat. Depuis le mois de juin, en effet, un gouvernement d'union nationale intégrant des ministres des deux grands partis d'opposition (MAPAR et TIM) a été mis en place.
Sa neutralité ce sont ses « actes qui la justifieront », explique-t-il. Et pour prouver sa bonne foi, le président de la République par intérim indique ne plus être membre du parti de Hery Rajaonarimampianina depuis dix jours. Si sa démission en tant que chef du HVM, il y a un mois et demi, avait été médiatisée, cette fois-ci son départ définitif du parti s’est fait en toute discrétion.
« Je ne veux plus m'immiscer officiellement dans le parti », souligne-t-il. Officieusement coupera-t-il ses liens avec Hery Rajaonarimampianina ? « Cela relève du domaine du privé », affirme-t-il. « Il y a un gouvernement de consensus donc même en Conseil des ministres il y aura des gens qui n'auront pas les mêmes tendances politiques que moi », se défend ce proche de l'ancien chef de l'Etat. Depuis le mois de juin, en effet, un gouvernement d'union nationale intégrant des ministres des deux grands partis d'opposition (MAPAR et TIM) a été mis en place.