Le cortège de samedi 27 septembre devrait partir de l’Université d’Ankatso dans la matinée pour rejoindre en fin d’après-midi la place d’Ambohijatovo, en plein cœur d’Antananarivo.
Avec un mot d’ordre largement relayé sur les réseaux sociaux : cette mobilisation doit être pacifique, insiste le collectif Gen Z Madagascar, qui appelle les manifestants à quitter les lieux en cas de débordements et à se vêtir de noir en signe de deuil de la démocratie et des libertés fondamentales.
Cette journée s’annonce aussi comme un test pour les autorités en ce qui concerne le maintien de l’ordre.
La situation a dégénéré vendredi à Tamatave, Diego-Suarez ou encore Majunga, avec de multiples affrontements et des destructions de commerces ou de biens publics. Et un reproche chez certaines victimes : les forces de l’ordre n’étaient pas là ou pas suffisamment nombreuses pour les protéger des pilleurs. Un numéro vert, le 935, a été mis en place pour signaler les vols.
Samedi matin, 6 des 7 plus grandes villes du pays se sont réveillées après une nuit sous couvre-feu. Un couvre-feu globalement respecté à Antananarivo. La capitale, habituellement bondée, était méconnaissable à la tombée de la nuit, vendredi : les rues du centre-ville, désertes, étaient plongées dans le silence.
Avec un mot d’ordre largement relayé sur les réseaux sociaux : cette mobilisation doit être pacifique, insiste le collectif Gen Z Madagascar, qui appelle les manifestants à quitter les lieux en cas de débordements et à se vêtir de noir en signe de deuil de la démocratie et des libertés fondamentales.
Cette journée s’annonce aussi comme un test pour les autorités en ce qui concerne le maintien de l’ordre.
La situation a dégénéré vendredi à Tamatave, Diego-Suarez ou encore Majunga, avec de multiples affrontements et des destructions de commerces ou de biens publics. Et un reproche chez certaines victimes : les forces de l’ordre n’étaient pas là ou pas suffisamment nombreuses pour les protéger des pilleurs. Un numéro vert, le 935, a été mis en place pour signaler les vols.
Samedi matin, 6 des 7 plus grandes villes du pays se sont réveillées après une nuit sous couvre-feu. Un couvre-feu globalement respecté à Antananarivo. La capitale, habituellement bondée, était méconnaissable à la tombée de la nuit, vendredi : les rues du centre-ville, désertes, étaient plongées dans le silence.