Arrêté par la garde présidentielle, l'homme a ensuite été conduit à la gendarmerie d'Andoharanofotsy, en périphérie de la capitale, déféré au parquet le lendemain, avant d'être placé en détention provisoire.
« Outrage par geste envers le président de la République », c’est la charge retenue contre l'enseignant, indique une source proche du dossier.
« Il a aussi proféré des termes outrageants », fait savoir le colonel Anisse Randrianarivelo, commandant du groupement de la gendarmerie nationale de la région Analamanga.
Depuis que l'affaire est sortie au grand jour, de nombreux internautes inondent Facebook de photos de pouces vers le bas pour soutenir l'enseignant et dénoncent une « violation de la liberté d'expression ». Le dessinateur de presse, Pov, en a fait son sujet du jour: un dessin d'un pouce vers le bas qui, tourné d'un quart vers la droite, ressemble au visage du chef de l'Etat.
« Est-ce qu'un pouce renversé qui est un symbole et qui a cours sur les réseaux sociaux pour marquer sa désapprobation, constitue un outrage dans le sens d'une insulte ou d'une injure ? », questionne Ketakandriana Rafitoson, directrice exécutive de Transparency International à Madagascar, joint au téléphone.
« Nous avons le sentiment que l'espace civique en général est de plus en plus restreint à Madagascar et on a l'impression que cela va en empirant alors qu'on s'approche des échéances électorales », poursuit-elle.
Contacté, le général Maminirina Rakotoniaina, directeur de la sécurité présidentielle, explique que la voiture de l'enseignant a fait « obstruction au passage du cortège présidentiel » et que c'est aussi pour cette raison qu'il a été arrêté, en plus de son geste de la main.
« Outrage par geste envers le président de la République », c’est la charge retenue contre l'enseignant, indique une source proche du dossier.
« Il a aussi proféré des termes outrageants », fait savoir le colonel Anisse Randrianarivelo, commandant du groupement de la gendarmerie nationale de la région Analamanga.
Depuis que l'affaire est sortie au grand jour, de nombreux internautes inondent Facebook de photos de pouces vers le bas pour soutenir l'enseignant et dénoncent une « violation de la liberté d'expression ». Le dessinateur de presse, Pov, en a fait son sujet du jour: un dessin d'un pouce vers le bas qui, tourné d'un quart vers la droite, ressemble au visage du chef de l'Etat.
« Est-ce qu'un pouce renversé qui est un symbole et qui a cours sur les réseaux sociaux pour marquer sa désapprobation, constitue un outrage dans le sens d'une insulte ou d'une injure ? », questionne Ketakandriana Rafitoson, directrice exécutive de Transparency International à Madagascar, joint au téléphone.
« Nous avons le sentiment que l'espace civique en général est de plus en plus restreint à Madagascar et on a l'impression que cela va en empirant alors qu'on s'approche des échéances électorales », poursuit-elle.
Contacté, le général Maminirina Rakotoniaina, directeur de la sécurité présidentielle, explique que la voiture de l'enseignant a fait « obstruction au passage du cortège présidentiel » et que c'est aussi pour cette raison qu'il a été arrêté, en plus de son geste de la main.