Les brillants résultats obtenus par les élèves du Dandé Mayo (bord du fleuve), principalement des dames et des jeunes filles, ont poussé les autorités de ces localités, qui souffrent d’enclavement, à réclamer l’installation d’un lycée. Ceci, pour permettre à leurs enfants (les filles surtout) de pouvoir poursuivre leurs études à côté de leurs parents ou maris qui rechignent souvent à les laisser rejoindre les lycées de Matam ou Saint-Louis.
C’est le vœu exprimé par Moussa Diop, Conseiller à la Communauté rurale de Ouro Sidy en se fondant sur les résultats enregistrés au centre d’examen de Odobéré, à 21 km de Matam.
Sur les 72 candidats, 21 ont été reçus d’office et 19 élèves au second tour. Soit une taux de réussite de 55 % pour trois Collèges d’enseignement moyen (Cem). Parmi ceux-ci, le village de Thiemping est arrivé en tête. Avec 24 candidats, 16 élèves issus de ce centre secondaire, ont été reçus dont 10 d’office. Soit un taux de réussite de 66,66 %.
Le Cem de Odobéré avec 39 candidats, arrivé en deuxième position, avec 20 admis. Soit 51,28 % de taux de réussite. Le troisième Cem de Ngano a eu (cinq) 5 admis sur neuf (9) candidats.
Suffisant pour le conseiller rural de demander à l’Etat la mise en place d’un lycée. “Il est temps de lutter ensemble pour la création d’un lycée au Dandé Mayo. Car après l’euphorie, la réalité est là : la plupart des admis sont des filles et des femmes mariées, qui, on n’y prend garde, risquent d’arrêter leurs études. Alors sensibilisons les parents, maris, beaux-pères, pour que demain, l’élite féminine soit le relais“.
Zone d’immigration par excellence, le Dandé Mayo doit son salut à ses ressortissants basés à l’extérieur. Regroupés en association, ils sont à l’origine de plusieurs infrastructures scolaires, sanitaires, hydrauliques, pour la plupart.
L’Association pour le développement de Thiemping (Adt), par exemple, a mis à la disposition du personnel enseignants des logements gratuits. Pour motiver, les instituteurs qui souvent, rechignent à exercer dans cette zone, l’Adt, jusqu’à une période récente octroyait une indemnité mensuelle de 15.000 F par enseignant.
*Dandé Mayo, est un mot de la langue Poular qui signifie au Bord du fleuve.
C’est le vœu exprimé par Moussa Diop, Conseiller à la Communauté rurale de Ouro Sidy en se fondant sur les résultats enregistrés au centre d’examen de Odobéré, à 21 km de Matam.
Sur les 72 candidats, 21 ont été reçus d’office et 19 élèves au second tour. Soit une taux de réussite de 55 % pour trois Collèges d’enseignement moyen (Cem). Parmi ceux-ci, le village de Thiemping est arrivé en tête. Avec 24 candidats, 16 élèves issus de ce centre secondaire, ont été reçus dont 10 d’office. Soit un taux de réussite de 66,66 %.
Le Cem de Odobéré avec 39 candidats, arrivé en deuxième position, avec 20 admis. Soit 51,28 % de taux de réussite. Le troisième Cem de Ngano a eu (cinq) 5 admis sur neuf (9) candidats.
Suffisant pour le conseiller rural de demander à l’Etat la mise en place d’un lycée. “Il est temps de lutter ensemble pour la création d’un lycée au Dandé Mayo. Car après l’euphorie, la réalité est là : la plupart des admis sont des filles et des femmes mariées, qui, on n’y prend garde, risquent d’arrêter leurs études. Alors sensibilisons les parents, maris, beaux-pères, pour que demain, l’élite féminine soit le relais“.
Zone d’immigration par excellence, le Dandé Mayo doit son salut à ses ressortissants basés à l’extérieur. Regroupés en association, ils sont à l’origine de plusieurs infrastructures scolaires, sanitaires, hydrauliques, pour la plupart.
L’Association pour le développement de Thiemping (Adt), par exemple, a mis à la disposition du personnel enseignants des logements gratuits. Pour motiver, les instituteurs qui souvent, rechignent à exercer dans cette zone, l’Adt, jusqu’à une période récente octroyait une indemnité mensuelle de 15.000 F par enseignant.
*Dandé Mayo, est un mot de la langue Poular qui signifie au Bord du fleuve.