La session du « conseil des ministres de l'Alliance des États du Sahel (AES) » doit rassembler les ministres en charge des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité, et ceux qui coordonnent les questions de développement, selon les documents préparatoires consultés par RFI.
Ils se réuniront pendant deux jours, jusqu'à dimanche 21 décembre, en principe sous la présidence du général malien Assimi Goita, président en exercice de la Confédération de l'AES. Le Premier ministre de transition, le Général Abdoulaye Maïga, est toutefois habilité à le remplacer.
Au programme : faire le bilan de la première année de la confédération, de ses réalisations et de l'état des discussions avec la Cédéao. La poursuite de l'installation de structures confédérales doit également être évoquée.
Le Mali, le Niger et le Burkina ont créé l'AES, initialement conçu comme un pacte de défense face au terrorisme, en septembre 2023. Ils ont annoncé quatre mois plus tard leur retrait de la Cédéao, puis se sont constitués en confédération en juillet 2024.
Les trois pays ont en commun d'être confrontés aux attaques jihadistes du Jnim et de l'État islamique, d'avoir fait de la Russie leur premier partenaire stratégique, et de présenter la « souveraineté nationale » comme le fondement de leur politique — de façon très dévoyée, selon les opposants de ces régimes militaires et autoritaires.
Récemment, les projets de création d'une chaîne de télévision et d'une banque d'investissement communes, confédérales, ont connu des avancées, même si ni l'une ni l'autre ne sont encore opérationnelles.
Ce sommet survient dans un contexte régional tendu, qui ne manquera sans doute pas d'alimenter les discussions des ministres puis surtout, lundi 22 et mardi 23 décembre, des trois chefs d'État de l'AES, qui se réuniront à leur tour en collège dans la capitale malienne. Un contexte marqué notamment par l'embargo jihadiste décrété par le Jnim sur les importations de carburant au Mali, ou encore par la tentative de coup d'État manquée au Bénin et de ses suites.
Ils se réuniront pendant deux jours, jusqu'à dimanche 21 décembre, en principe sous la présidence du général malien Assimi Goita, président en exercice de la Confédération de l'AES. Le Premier ministre de transition, le Général Abdoulaye Maïga, est toutefois habilité à le remplacer.
Au programme : faire le bilan de la première année de la confédération, de ses réalisations et de l'état des discussions avec la Cédéao. La poursuite de l'installation de structures confédérales doit également être évoquée.
Le Mali, le Niger et le Burkina ont créé l'AES, initialement conçu comme un pacte de défense face au terrorisme, en septembre 2023. Ils ont annoncé quatre mois plus tard leur retrait de la Cédéao, puis se sont constitués en confédération en juillet 2024.
Les trois pays ont en commun d'être confrontés aux attaques jihadistes du Jnim et de l'État islamique, d'avoir fait de la Russie leur premier partenaire stratégique, et de présenter la « souveraineté nationale » comme le fondement de leur politique — de façon très dévoyée, selon les opposants de ces régimes militaires et autoritaires.
Récemment, les projets de création d'une chaîne de télévision et d'une banque d'investissement communes, confédérales, ont connu des avancées, même si ni l'une ni l'autre ne sont encore opérationnelles.
Ce sommet survient dans un contexte régional tendu, qui ne manquera sans doute pas d'alimenter les discussions des ministres puis surtout, lundi 22 et mardi 23 décembre, des trois chefs d'État de l'AES, qui se réuniront à leur tour en collège dans la capitale malienne. Un contexte marqué notamment par l'embargo jihadiste décrété par le Jnim sur les importations de carburant au Mali, ou encore par la tentative de coup d'État manquée au Bénin et de ses suites.