Le président malien a commencé son allocution par un vœu : la mise en œuvre de « l'accord de paix doit être une priorité », dit-il. Le chef de l'Etat demande aux ministres d'initier très rapidement le projet de loi sur l'entente nationale qu'il a évoquée lors de ses vœux de début d'année. Une loi qui devrait comporter des mesures d'amnistie en faveur de certains acteurs de la rébellion armée de 2012.
Quant à la situation sécuritaire dans le centre du pays, le président malien demande à ce qu'un dialogue politique « inclusif » sur la situation sécuritaire dans cette région soit conduit sans délai. IBK ne donne pas plus de précisions sur les personnes qui pourraient ou qui devraient selon lui être intégrées aux discussions. Si le dialogue avec le prêcheur radical Amadou Kouffa semble exclu (du moins officiellement), beaucoup d'acteurs locaux estiment qu'il faut et surtout qu'il est possible de discuter avec les radicaux du centre.
En faisant référence aux élections, IBK se fait plus directif : « Je vous donne instruction d'éviter l'improvisation », dit-il. Pour cela, il faut un « fichier électoral crédible » et un « dépouillement transparent ». L'année 2018, martèle le président, est une année électorale, comme pour rassurer diplomates et autres observateurs de plus en plus nombreux à douter de la bonne tenue des présidentielles.
Quant à la situation sécuritaire dans le centre du pays, le président malien demande à ce qu'un dialogue politique « inclusif » sur la situation sécuritaire dans cette région soit conduit sans délai. IBK ne donne pas plus de précisions sur les personnes qui pourraient ou qui devraient selon lui être intégrées aux discussions. Si le dialogue avec le prêcheur radical Amadou Kouffa semble exclu (du moins officiellement), beaucoup d'acteurs locaux estiment qu'il faut et surtout qu'il est possible de discuter avec les radicaux du centre.
En faisant référence aux élections, IBK se fait plus directif : « Je vous donne instruction d'éviter l'improvisation », dit-il. Pour cela, il faut un « fichier électoral crédible » et un « dépouillement transparent ». L'année 2018, martèle le président, est une année électorale, comme pour rassurer diplomates et autres observateurs de plus en plus nombreux à douter de la bonne tenue des présidentielles.
Autres articles
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison
-
Les Tchadiens accusés d'avoir conspiré contre le président équato-guinéen tous acquittés mais toujours détenus
-
Israël lance une «action offensive» sur le sud du Liban
-
Vaccins : 51.2 millions de vies sauvées en Afrique en 50 ans