Modibo Keita habite le quartier de Sebenikoro. Comme presque tous les Maliens pendant le ramadan, ce qu'il attend chaque jour avec impatience, c'est la rupture -du jeûne. Et comme tous les Maliens, ce qu'il craint, c'est la coupure d'électricité : « Celui qui jeûne de 5 heures du matin jusqu'à 18h45 le soir, témoigne ce Bamakois, sans manger et sans boire, il a besoin de fraîcheur. »
« Surtout à la rupture, pour boire de l'eau ou des jus frais, poursuit-il. Mais c'est devenu une denrée rare compte tenu des coupures de courant. Même pendant la journée tout entière, on n'a pas les moyens d'utiliser nos ventilateurs ou le frigo pour avoir de la fraîcheur. Nous souffrons durement. »
« Surtout à la rupture, pour boire de l'eau ou des jus frais, poursuit-il. Mais c'est devenu une denrée rare compte tenu des coupures de courant. Même pendant la journée tout entière, on n'a pas les moyens d'utiliser nos ventilateurs ou le frigo pour avoir de la fraîcheur. Nous souffrons durement. »