Les cinq corps descendent des corbillards. Sur la place où on leur rend hommage, située à un jet de pierre de l’hôtel Radisson Blu, un millier de personnes se sont rassemblées.
Très ému, le président malien IBK prend très brièvement la parole en langue locale bambara. « Ce n’est pas l’heure des discours. Nous sommes seulement venus présenter nos condoléances. La foi est largement suffisante. »
Accroupis au centre de la place, des fidèles récitent le Coran et prient. Dans le public, assis sous une tente, des femmes pleurent. Non loin d’elles, un employé d’un autre hôtel de Bamako est venu compatir : « Vraiment on est tristes, très très tristes. On connaissait très bien les personnes qui viennent de nous quitter. »
Et puis « dans l’épreuve, il faut rester debout, avancer », explique M. Fall, directeur des ressources humaines de l’hôtel Radisson Blu. « Quand on va leur montrer qu’on est abattus, ça veut dire qu’ils ont gagné. Alors que non, nous, on se dit qu’ils n’ont pas gagné. C’est des lâches. » Derrière lui, des employés de l’hôtel approuvent ses propos.
source:rfi.fr
Très ému, le président malien IBK prend très brièvement la parole en langue locale bambara. « Ce n’est pas l’heure des discours. Nous sommes seulement venus présenter nos condoléances. La foi est largement suffisante. »
Accroupis au centre de la place, des fidèles récitent le Coran et prient. Dans le public, assis sous une tente, des femmes pleurent. Non loin d’elles, un employé d’un autre hôtel de Bamako est venu compatir : « Vraiment on est tristes, très très tristes. On connaissait très bien les personnes qui viennent de nous quitter. »
Et puis « dans l’épreuve, il faut rester debout, avancer », explique M. Fall, directeur des ressources humaines de l’hôtel Radisson Blu. « Quand on va leur montrer qu’on est abattus, ça veut dire qu’ils ont gagné. Alors que non, nous, on se dit qu’ils n’ont pas gagné. C’est des lâches. » Derrière lui, des employés de l’hôtel approuvent ses propos.
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