Le Premier ministre malien Choguel Maïga qui a récemment laissé entendre qu’il pourrait y avoir un report de la date des élections présidentielle et législatives, n’a pas du tout convaincu les partis et associations regroupés au sein du collectif pour la réussite de la transition qui demande le maintien de la date de fin février 2022.
« Nous pensons que pour régler les problèmes du Mali, il faut des autorités légitimes, nous déclare Zoumana Dji Doumbia, du Rassemblement pour le Mali, parti membre de la coalition. Et ces autorités légitimes ne pourront être là qu’à travers des élections crédibles, transparentes et apaisées. Mais nous comprenons aussi qu’aller à des élections n’arrange pas notre Premier ministre aujourd’hui ».
Concernant la création d’un organe unique de gestion des élections, le collectif y est également opposé. Et il annonce qu'il boycottera les Assises nationales annoncées. « Nous avons dit que ces assises, non seulement elles sont coûteuses - ça fait quand même dix milliards cinq cents - mais elles ne semblent pas également opportunes », nous assure Drissa Sangaré, du parti Asma.
Et pour se démarquer en grande partie du dernier discours du Premier ministre Choguel Maïga aux Nations unies, (accusant la France d’avoir abandonné le Mali en décidant de retirer la force Barkhane NDLR) les membres du regroupement de parti politiques pour une transition réussie au Mali, insistent sur le rôle important joué ici par les forces militaires étrangères dans la lutte contre le terrorisme.
« Nous pensons que pour régler les problèmes du Mali, il faut des autorités légitimes, nous déclare Zoumana Dji Doumbia, du Rassemblement pour le Mali, parti membre de la coalition. Et ces autorités légitimes ne pourront être là qu’à travers des élections crédibles, transparentes et apaisées. Mais nous comprenons aussi qu’aller à des élections n’arrange pas notre Premier ministre aujourd’hui ».
Concernant la création d’un organe unique de gestion des élections, le collectif y est également opposé. Et il annonce qu'il boycottera les Assises nationales annoncées. « Nous avons dit que ces assises, non seulement elles sont coûteuses - ça fait quand même dix milliards cinq cents - mais elles ne semblent pas également opportunes », nous assure Drissa Sangaré, du parti Asma.
Et pour se démarquer en grande partie du dernier discours du Premier ministre Choguel Maïga aux Nations unies, (accusant la France d’avoir abandonné le Mali en décidant de retirer la force Barkhane NDLR) les membres du regroupement de parti politiques pour une transition réussie au Mali, insistent sur le rôle important joué ici par les forces militaires étrangères dans la lutte contre le terrorisme.