Le président burkinabè, Blaise Compaore (C) salue Bilal Ag Acherif, le secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), après la signature de l'accord, le 18 juin 2013 à Ouagadougou. AFP/AHMED OUOBA
C’est ce lundi que s’ouvre à Bamako la réunion du Comité de suivi des accords de Ouagadougou. La partie malienne sera notamment représentée par un ancien ministre originaire du nord du Mali et par un haut gradé de l'armée. La délégation des rebelles touaregs est déjà sur place. Elle comprend notamment un élu de la région de Kidal.
La situation dans la région de Kidal devrait être au centre des débats. Car les incidents s’y sont multipliés ces derniers jours. A Kidal même, ce sont d’abord des violences inter-communautaires qui ont quatre morts selon le dernier bilan officiel. Des affrontements qui ont été suivis par le bref enlèvement d’agents électoraux et d’un élu à Tessalit, à 250 kilomètres au nord de Kidal. A Bamako, il se murmure que le Mali entend demander à la commission de constater la violation des accords par le MNLA.
Les rebelles touaregs du MNLA et ceux du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad affirment qu’ils comptent bien se démarquer de tout acte visant à saboter le processus de paix. En clair, qu'ils ne cautionnent pas les agissements de certains présentés comme leurs camarades.
De part et d'autre, on insiste sur l’importance de tout faire pour que des élections se tiennent dimanche prochain dans la région de Kidal, sans heurt. Une campagne de sensibilisation sera à l'étude.
Source: RFI
La situation dans la région de Kidal devrait être au centre des débats. Car les incidents s’y sont multipliés ces derniers jours. A Kidal même, ce sont d’abord des violences inter-communautaires qui ont quatre morts selon le dernier bilan officiel. Des affrontements qui ont été suivis par le bref enlèvement d’agents électoraux et d’un élu à Tessalit, à 250 kilomètres au nord de Kidal. A Bamako, il se murmure que le Mali entend demander à la commission de constater la violation des accords par le MNLA.
Les rebelles touaregs du MNLA et ceux du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad affirment qu’ils comptent bien se démarquer de tout acte visant à saboter le processus de paix. En clair, qu'ils ne cautionnent pas les agissements de certains présentés comme leurs camarades.
De part et d'autre, on insiste sur l’importance de tout faire pour que des élections se tiennent dimanche prochain dans la région de Kidal, sans heurt. Une campagne de sensibilisation sera à l'étude.
Source: RFI