Avec un diagnostic de la situation politique, sécuritaire et sociale du Mali ainsi que des propositions pour une réconciliation durable entre les fils d’un même pays, le projet de la « charte pour la paix » se veut ambitieux. Mais plus de 200 partis politiques sur environ 500 ont boycotté les rencontres avec la commission de travail qui recevait les contributions des uns et des autres.
« Nous, on ne joue pas à ce cinéma »
Alassane Ag Abba, secrétaire général du parti Codem, explique les raisons de ce boycott : « Nous, on ne joue pas à ce cinéma. La paix, ça se recherche. Ce ne sont pas pour des simulacres. Contenir les gens, les empêcher de dire ce qu'ils pensent et qu'ils ne parlent que du bout des lèvres, étouffer le problème, c'est étouffer un problème qui va forcément rebondir après. Nous ne sommes pas pour ces procédures. Nous pensons qu’elles ne rapporteront absolument rien. »
Retour à l’ordre constitutionnel
Le Front de Libération de l’Azawad, groupe armé indépendantiste du nord du Mali, a également refusé de participer aux discussions qu'il qualifie de « non inclusives ». En recevant les membres de la Commission chargé du projet de la charte pour la paix, des membres du Parlement de transition (CNT) ont formulé des demandes pour une véritable réconciliation, notamment le retour à l’ordre constitutionnel, la libération des prisonniers politiques et les retours des exilés.
« Nous, on ne joue pas à ce cinéma »
Alassane Ag Abba, secrétaire général du parti Codem, explique les raisons de ce boycott : « Nous, on ne joue pas à ce cinéma. La paix, ça se recherche. Ce ne sont pas pour des simulacres. Contenir les gens, les empêcher de dire ce qu'ils pensent et qu'ils ne parlent que du bout des lèvres, étouffer le problème, c'est étouffer un problème qui va forcément rebondir après. Nous ne sommes pas pour ces procédures. Nous pensons qu’elles ne rapporteront absolument rien. »
Retour à l’ordre constitutionnel
Le Front de Libération de l’Azawad, groupe armé indépendantiste du nord du Mali, a également refusé de participer aux discussions qu'il qualifie de « non inclusives ». En recevant les membres de la Commission chargé du projet de la charte pour la paix, des membres du Parlement de transition (CNT) ont formulé des demandes pour une véritable réconciliation, notamment le retour à l’ordre constitutionnel, la libération des prisonniers politiques et les retours des exilés.