Le Front de libération du Macina (FLM) revendique l’attaque qui a visé l’hôtel Radisson à Bamako, vendredi. Le FLM précise qu’il a agi avec le groupe Ansar Dine, allié d’Aqmi dans le nord du Mali.
Pour justifier l’attaque, l’un de ses porte-parole, Ali Hamma, affirme que le groupe jihadiste a agi « en réaction contre les forces Barkhane » qui mènent des opérations « contre le Front de libération du Macina et le groupe Ansar Dine [de Iyad ag Ghali] avec l’aide de l’armée malienne ».
Divergences sur le nombre d'assaillants
Evoquant l’exécution de l’opération, le porte-parole du FLM affirme que le commando comportait cinq membres et que trois sont sortis sains et saufs. Dans le communiqué figurent d’autres menaces d’attentats.
De son côté, al-Mourabitoune, le groupe de Mokhtar Belmokhtar, a réitéré sa revendicationde samedi dans un enregistrement sonore en arabe diffusé dimanche soir par la chaîne de télévision Al-Jazeera, assurant que les assaillants étaient uniquement au nombre de deux et laissant entendre qu'ils étaient maliens.
Concurrence entre jihadistes
Alors comment faut-il comprendre la revendication par plusieurs groupes de l’attaque de l’hôtel Radisson Blu de Bamako ?
Il y a plusieurs hypothèses : d’abord, il y a toujours eu des passerelles entre toutes ces katibas, ces unités combattantes. Ensuite, en termes de stratégie, le groupe qui peut revendiquer le premier le fait. Il ne faut pas oublier la lutte de leadership entre différents responsables jihadistes.
■ Solidarité dans le deuil
Le Mali observe à partir de ce lundi trois jours de deuil en mémoire des victimes de l'attaque qui a fait 22 morts à Bamako, vendredi, à l'hôtel Radisson Blu. Un deuil auquel se sont joints par solidarité le Sénégal, la Mauritanie et la Guinée.
source:rfi.fr