Le processus d'acquisition d'ordinateurs destinés aux étudiants de l'Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK) fait l'objet d'un contentieux entre le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et la Direction centrale des marchés publics (DCMP).
Le ministère de l’Enseignement supérieur a tenté, dans un premier temps, de conclure ce marché par voie d’entente directe avec trois sociétés qu’il avait sélectionnées. Pour justifier le recours au gré à gré, l’autorité contractante a invoqué une urgence liée au risque de rupture d’égalité entre les étudiants.
La Direction centrale des marchés publics (DCMP) a opposé un avis défavorable à cette demande. L'organe de contrôle a souligné que les crédits nécessaires à ce marché avaient été notifiés au ministère dès le 8 octobre 2025. Selon la DCMP, ce délai permettait la planification d'un appel d'offres ouvert garantissant une libre concurrence entre les candidats.
À la suite de ce refus, rapporte « Libération », le ministère a soumis une nouvelle proposition pour un appel d'offres restreint en procédure d'urgence, ciblant cette fois cinq entreprises. Ce dossier a de nouveau été retourné au ministère par la DCMP après diverses observations. Une troisième saisine, effectuée le 15 décembre par la Direction du financement des établissements d’enseignement supérieur, a subi le même sort.
Le 26 décembre dernier, le ministère a introduit une nouvelle demande de procédure restreinte, articulée autour de trois lots. Parallèlement à ces démarches administratives, un collectif de fournisseurs de matériels informatiques s'est saisi du dossier.
Ce collectif a déposé, le 30 décembre 2025, une lettre de dénonciation auprès de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP). Les prestataires y réclament l'ouverture du marché à tous les candidats via un appel d'offres classique et formulent des accusations précises concernant le choix d'une société figurant dans la liste de consultation restreinte du ministère
Le ministère de l’Enseignement supérieur a tenté, dans un premier temps, de conclure ce marché par voie d’entente directe avec trois sociétés qu’il avait sélectionnées. Pour justifier le recours au gré à gré, l’autorité contractante a invoqué une urgence liée au risque de rupture d’égalité entre les étudiants.
La Direction centrale des marchés publics (DCMP) a opposé un avis défavorable à cette demande. L'organe de contrôle a souligné que les crédits nécessaires à ce marché avaient été notifiés au ministère dès le 8 octobre 2025. Selon la DCMP, ce délai permettait la planification d'un appel d'offres ouvert garantissant une libre concurrence entre les candidats.
À la suite de ce refus, rapporte « Libération », le ministère a soumis une nouvelle proposition pour un appel d'offres restreint en procédure d'urgence, ciblant cette fois cinq entreprises. Ce dossier a de nouveau été retourné au ministère par la DCMP après diverses observations. Une troisième saisine, effectuée le 15 décembre par la Direction du financement des établissements d’enseignement supérieur, a subi le même sort.
Le 26 décembre dernier, le ministère a introduit une nouvelle demande de procédure restreinte, articulée autour de trois lots. Parallèlement à ces démarches administratives, un collectif de fournisseurs de matériels informatiques s'est saisi du dossier.
Ce collectif a déposé, le 30 décembre 2025, une lettre de dénonciation auprès de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP). Les prestataires y réclament l'ouverture du marché à tous les candidats via un appel d'offres classique et formulent des accusations précises concernant le choix d'une société figurant dans la liste de consultation restreinte du ministère